George Jeffreys, un homme de Dieu

Évangéliste de renom, George Jeffreys fut un des grands leaders du mouvement de Pentecôte. Il se convertit pendant le réveil du Pays de Galles (1904-1905). Dès sa conversion, il est actif dans son groupe de jeunesse et participe régulièrement aux réunions d’appel en plein air où il rend son témoignage. En 1912, il est baptisé du Saint-Esprit quand son pasteur lui impose les mains lors d’une retraite en son église congrégationaliste de Maesteg.

En 1915, il est pasteur en Irlande. Reconnaissant en lui des dons d’évangéliste, ses collègues le lancent dans son extraordinaire carrière de revivaliste. Son message est simple. C’est celui du « Plein Evangile » ou de « L’Evangile aux quatre angles » : Jésus sauve ! Jésus guérit ! Jésus baptise du Saint-Esprit ! Jésus revient !

Le Principal Jeffreys, tout comme ses pères du Réveil, insiste sur le devoir du converti baptisé d’eau de rechercher le baptême dans le Saint-Esprit et « d’aspirer aux dons, aux charismes spirituels », comme aussi aux manifestations du « fruit de l’Esprit ». Il prêche avec sérieux et joie « le retour glorieux du Christ » et l’Evangile de son Règne qui vient.

Dieu honore la fidélité de vie et d’enseignement de ce serviteur auquel Il a accordé des dons remarquables. En 1915, il fonde la première Église de Pentecôte Elim en Irlande. Beaucoup d’autres églises seront implantées par la suite au Royaume-Unis.

Des foules de plus en plus nombreuses se rassemblent partout en Grande-Bretagne pour l’entendre et demander la prière. La presse nationale relate ces rencontres extraordinaires où des gens de toutes conditions se convertissent par centaines ; où des malades, des infirmes, des incurables sont guéris. En 1926, le très vaste et fameux Royal Albert-Hall de Londres est bondé de gens qui veulent participer à ces rencontres de foi, de joie, d’action spirituelle.

En 1962, Reinhard Bonnke, de passage à Londres, tombe « accidentellement » sur la maison de Jeffreys qui l’invite à boire le thé. Le vieil évangéliste lui impose les mains pour le ministère que Bonnke, 22 ans, s’apprête à démarrer en Afrique du Sud. Le 26 janvier 1962, George Jeffreys s’éteint chez lui.