Qu’est ce que la politique?
La politique est définie comme l’art de gouverner la cité. En grec le mot polis signifie simplement la ville, mais, derrière chaque ville il y avait dans l’antiquité un mini Etat. Les habitants de ces cités Etats étaient des citoyens (de citis, la ville en latin) et participaient aux affaires publiques. Les Athéniens pratiquaient ainsi la démocratie, expression qui désigne un gouvernement par le peuple. C’est ce modèle qui s’est imposé à toute l’Europe et dans une grande partie du monde. La démocratie n’est qu’une forme de politique. Il en existe pleins d’autres. Toute action ou participation à la vie publique d’un pays consiste à faire de la politique. Est-ce qu’un chrétien qui est «citoyen du ciel» peut faire de la politique? C’est une question qui a divisé nombre de chrétiens. Entre les partisans de la non-intervention et ceux qui prétendent gouverner au nom de la bible, il me semble que nous pouvons trouver une voie pour notre vie de chrétien.
Jésus et la politique
Le politique est partout, nous ne pouvons y échapper. Jésus y a été confronté lui-même. Il a toujours refusé le statut de chef politique créant ainsi la déception chez de nombreux juifs qui voulaient voir dans le «messie» un chef de guerre, un libérateur qui chasserait l’envahisseur romain. Mais comme il l’a affirmé devant Pilate, son royaume n’est pas de ce monde.
Jésus répondit : Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est pas d’ici. (Jean 18:36)
Mais en même temps, Jésus sait qu’il doit composer avec la politique. Il a accueilli des romains et des collaborateurs juifs. Aux pharisiens et aux hérodiens, qui veulent le piéger il prononce une parole très claire concernant l’état et l’impôt. Nous lisons dans Marc 12.14-17
Et ils vinrent lui dire : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t’inquiètes de personne ; car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, et tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? Devons-nous payer, ou ne pas payer ?
Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, afin que je le voie.
Ils en apportèrent un ; et Jésus leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ? De César, lui répondirent-ils.
Alors il leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l’étonnement.
Jésus reconnaîtrait l’importance de l’Etat dans la vie quotidienne. Par la collecte de l’impôt, l’Etat organise une redistribution des richesses. Et il institue la notion de service public. Ainsi l’Etat instaure un analogue laïque et profane de la charité chrétienne.
Citoyen du ciel et de la terre
Le fait d’être chrétien nous confère un statut nouveau, nous sommes des «citoyens du ciel» mais nous restons participants à la communauté des citoyens de notre pays et, de ce fait, nous avons des droits et des devoirs. Nous devons nous soumettre aux lois, payer l’impôt, pour les hommes nous avons l’obligation de servir et de défendre notre patrie, etc… Nous faisons de la politique par le seul fait d’exister et si nous refusons d’en faire nous y sommes soumis que nous le voulions ou pas. Le rôle de l’Etat est d’établir des lois et de les faire appliquer. Ces lois sont laïques, et en principe elles sont établies pour le bien de tous, et au nom d’une certaine justice, d’un certain ordre moral, afin de préserver paix et harmonie dans la société. Les lois civiles sont une forme de régulation des passions individuelles, elles sont dans une certaine mesure la traduction des vertus « chrétiennes ». Malheureusement cela n’est plus vrai aujourd’hui on le voit dans de nombreux cas. Mariage homosexuel, manipulations de cellules souches, encouragement à l’avortement, légalisation de l’euthanasie active ou manipulation génétique sur la nature et les plantes. Tous ces cas sont une violation des règles de Dieu.
Même sans prendre position en tant que chrétien nous sommes classés dans une catégorie politique par les ennemis de Dieu. Dans les ex-pays communistes de nombreux chrétiens ont été persécutés, enfermés, maltraités et assassinés pour leur conviction religieuse. Le fait d’être chrétien suffisait à faire d’eux des ennemis politiques, des dissidents.
En Suisse, nous avons la chance d’avoir une démocratie directe ou chaque citoyen peut s’exprimer librement. Notre voix compte. Nous avons l’opportunité de nous prononcer sur les lois qui doivent être appliquées. Les chrétiens par leur influence peuvent avoir une part importante sur les enjeux de notre société.
Notre pays est en train de perdre ses racines chrétiennes. Il y a quelques années quand nous avons élaboré une nouvelle constitution, certaines forces progressistes voulaient modifier le début de notre constitution. Je vous cite le préambule:
Au nom de Dieu Tout-Puissant! Le peuple et les cantons suisses, conscients de leur responsabilité envers la Création, résolus à renouveler leur alliance pour renforcer la liberté, la démocratie, l’indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde, déterminés à vivre ensemble leurs diversités dans le respect de l’autre et l’équité, conscients des acquis communs et de leur devoir d’assumer leurs responsabilités envers les générations futures, sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,, arrêtent la Constitution1 que voici:
La Suisse est nourrie par les symboles chrétiens. Elle est fondée sur la parole. Le drapeau de notre pays est une croix, le signe des fondateurs de la suisse, les trois doigts levés, représentant les cantons fondateurs et la sainte-trinité, père – fils – saint esprit, signe toujours utilisé pour l’assermentation des conseillers fédéraux. La magnifique prière patriotique. Et ce qu’un frère de notre église me faisait remarquer, la devise sur la pièce de 5 francs suisses. Cette devise qui dit: Dieu pourvoit.
Oui Dieu pourvoit, mais Dieu a besoin d’ouvriers car la moisson est grande. Et peux d’ouvriers sont là pour répondre à son appel. Cet engagement pour Dieu d’après moi prend plusieurs formes:
- L’engagement dans la société par la politique.
- L’engagement pour chaque personne, y compris pour les autorités par la prière.
- L’engagement pour sauver des âmes par l’évangélisation.
- L’engagement pour le social, pour l’humanitaire, pour le développement.
L’engagement dans la société par la politique.
Ne nous y trompons pas, ce n’est pas la politique qui va changer la société, mais c’est bien l’évangélisation et la parole de Dieu. Amen. Le changement commence par l’individu pour se répandre dans la société. On ne change pas une société à coups de lois et de décrets. Une théocratie, comme en Iran, serait tout aussi inefficace à changer la face du monde que d’autres modes de gouvernements. En tant que chrétien nous sommes appelés à travailler, non pas pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle Jn 6.27; à affectionner les choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Col 3.1-4.
Mais en tant que citoyen, on n’échappe pas à la politique et il serait illusoire de prétendre y échapper. Le chrétien fait donc, pour le meilleur et aussi pour le pire partie de la politique. Le chrétien a donc intérêt à participer à la vie politique puisque de toute façon il y est soumis. Nous ne sommes pas différents des autres, nous sommes des citoyens, C’est ce que constatait un auteur inconnu de la fin du IIe siècle dans sa «lettre à Diogène».
« Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays ni par le langage ni par les vêtements. Ils n’habitent pas de villes qui leur soient propres, ils ne se servent pas de quelque dialecte extraordinaire, leur genre de vie n’a rien de singulier. (…) Ils se répartissent dans les cirés grecques et barbares suivant le lot échu à chacun; ils se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle. (…) Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants, mais ils n’abandonnent pas leurs nouveaux nés. Ils partagent tous la même table mais non la même couche. Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur terre, mais sont citoyens du ciel. Ils obéissent aux lois établies et leur manière de vivre l’emporte en perfection sur les lois.»
Dans l’ancien testament, dans Genèse, 1.27-30 on peu lire: Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
Depuis la création du monde Dieu confie l’autorité à l’homme et à la femme. Par cette parole, Dieu introduit la politique dans le monde. Adam et Eve sont appelés à gouverner, à gérer, à assujettir. L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. Amen, nous sommes des responsables.
La parole de Dieu dit même que nous sommes les ambassadeurs du Christ dans la société et cela nous confère une responsabilité politique que nous devons assumer. Nous devons représenter dignement notre maître et assurer nos concitoyens de vivre dans la paix. C’est une grande responsabilité. C’est une responsabilité que nous ne pouvons assumer que par notre engagement, par la politique et la prière.
Dieu peut nous utiliser politiquement pour avoir de l’influence dans la société, pour être l’instrument de ses desseins. Prenez l’exemple de Joseph, vendu par ses frères, emprisonné, qui arrive gouverneur d’Egypte et qui fini par sauver les égyptiens et les siens de la famine. Prenez Esther, qui sauvera son peuple déporté à Babylone d’une mort certaine. Dieu peut nous utiliser dans le service politique si cela est sa volonté pour notre vie.
Le protestantisme et la politique
A l’époque de la réforme le protestantisme et la politique ont été d’autant plus mêlés qu’il n’y avait pas de séparation entre la politique et la religion; le pape comme les évêques étaient des autorités politiques qu’il ne fallait pas provoquer. Luther a ainsi comparu devant les plus hautes autorités civiles et religieuses à la diète de Worms, il a reçu la protection de princes et de nobles et le choix de la religion a souvent dépendu du choix du prince de cette région suivant l’adage d’Augsbourg «tel prince, telle religion». Calvin, pour sa part, a quasiment reçu le pouvoir à Genève et a voulu régenter la vie des Genevois.
Luther ne considère pas l’Etat comme séparé de l’Eglise et indépendant par rapport à l’Eglise. Il considère que l’Etat est une traduction laïque des exigences religieuses. Il a donc une fonction tout à fait légitime, même vis-à-vis de l’Eglise.
En Amérique
Les colons anglais en Amérique avaient fui les persécutions religieuses (et politiques) en Angleterre; ils ont créé des colonies à eux en Amérique. Suivant le cas ils ont traité les indiens comme des âmes à sauver, ou comme des cananéens à chasser de leur terre promise. La déclaration d’indépendance des USA fait directement référence à Dieu et, sur le dollar il est écrit «en Dieu nous croyons». Les interventions militaires américaines ont souvent prétendu être conduites au nom d’un principe divin du «bien» s’opposant «aux forces du mal».
Les différentes confessions chrétiennes se mêlent de politique et le vote «chrétien conservateur» peut faire ou défaire des présidents. Billy Graham a été le conseiller de plusieurs présidents américains. On parle même de «lobby chrétien» soutenant Georges Bush. Au Brésil certains députés sont ouvertement évangéliques et font campagne sur la base de cette appartenance. En France, pays laïque, les évangéliques sont perçus comme «une secte qui veut dominer le monde».
Respecter les autorités, un commandement biblique
L’évangile nous appelle à respecter les institutions politiques, car sans cette considération et se respect, rien ne peut fonctionner.
En effet, comment prendrons-nous au sérieux l’autorité de Dieu si nous avons été structuré dans la contestation de l’autorité de l’Etat ?
Comment grandirons-nous dans la foi en Dieu le Père, si les figures de l’autorité sont toutes détruites, et que trop peu d’enfants savent ce qu’est un père ?
Comment pourrons-nous annoncer une parole sur la Paix qui vient de Dieu si les uns et les autres n’ont pas goûté à la paix même imparfaite d’une société apaisée ?
Paul nous appelle à nous soumettre aux autorités qui sont en place. Rom 13.1-8 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. C’est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Rendez à tous ce qui leur est dû : l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur. Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi.
Les personnes politiques portent de grandes responsabilités sur les épaules et ont donc un tâche particulièrement difficile à accomplir. C’est sur elles à qui reviennent tous nos reproches quand cela ne va pas : chômage, écologie, crise économique, suppression de postes, accueil des étrangers…. Et la moindre décision demande du courage, c’est pour cela que plus que chacun nos autorités ont besoin de prières.
La prière pour les autorités, un engagement pour chaque chrétien
Notre société comporte plusieurs institutions et infrastructures au sein desquelles nous vivons et qui, selon leur nature ou raison d’être, nous influencent tous, et que nous pouvons à notre tour influencer. La politique en fait partie. Votre prière a une force, une puissance et elle peut avoir de l’influence sur les décisions qui sont prises au niveau politique que ce soit pour votre commune, votre canton ou votre pays.
Vous pouvez prier lors de des réunions d’église, avec votre groupe de prière ou cellule maison, en famille ou seul. Vous pouvez également faire des marches de prière en vous rendant à des endroits clés de la ville selon le domaine de prière pour la journée (aller à l’Hôtel de ville prier pour les autorités communales).
Paul l’avait bien compris, nous pouvons lire dans Timothée cette exhortation: J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, de requêtes, des actions de grâces pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. (1 TIMOTHÉE 1,1-2)
Vous ne vous occupez pas de la politique parce que vous en avez marre? Vous pensez que les dirigeants de notre pays en font à leur tête? Vous ne voulez pas rentrer dans le jeux politique? Vous avez le choix de le faire, mais Dieu désire que vous, en tant que chrétien, vous influenciez la politique par la prière et que vous priez pour vos autorités.
La responsabilité est sur vous, sur nous tous, non pas sur le monde, parce qu’en tant que Chrétiens c’est nous qui avons les moyens d’arriver aux résultats – la prière dans l’autorité de Jésus-Christ.
Vous avez une arme offensive dans les mains: La prière. C’est une arme spirituelle, une arme qui peut changer les choses.
– Vous pouvez prier pour notre président et nos conseillers fédéraux ( ), ainsi que pour les parlementaires ( ). Prier pour le conseil d’Etat et les députés de notre canton (). Prier aussi pour le syndic de notre ville, les municipaux et les conseillers communaux;
– Prier pour les gouvernements respectifs : fédéral, cantonal et communal, afin que ceux-ci puissent être inspirés par Dieu et établir des lois conformes à Sa volonté qui nous garderont du mal et de l’injustice et qui encourageront tous les citoyens à rechercher ce qui est droit;
En conclusion
Entre les deux extrêmes: l’engagement corps et âme et le refus de tout geste politique il y a un chemin que le chrétien peut suivre. Mais nous devons veiller à ce que notre engagement politique n’entache pas notre vocation première qui est de servir Dieu et de prier pour chaque homme, y compris pour nos autorités.
Comme le dit l’apôtre Paul:
Tout est permis, mais tout n’est pas utile; tout est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui. 1Co 10.23-24
Quoi qu’il en soit le chrétien vis dans le monde et ne peut y échapper. Le chrétien est le sel de la terre, et cette terre a besoin du sel.
Le chrétien a une responsabilité à prendre par l’action et par la prière. Et comme le disait Dietrich Bonhoeffer: «La prière ne remplace pas l’action, mais c’est une action que rien ne saurait remplacer.»
Ce que nous ne devons pas oublier, c’est qu’en finalité, ce n’est pas la politique qui sauve, ce n’est pas la politique en laquelle nous devons mettre nos confiance, mais c’est dans la parole de Dieu et dans notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Amen. Car c’est le seul nom qui sauve. Pour finir ce message je vais vous partager le psaume préféré de Martin Luther, le grand réformateur allemand.
Louez l’Eternel, car il est bon! Oui, sa bonté dure éternellement!
….
Que ceux qui craignent l’Eternel le disent: «Oui, sa bonté dure éternellement!»
Du fond de la détresse j’ai fait appel à l’Eternel. L’Eternel m’a répondu, il m’a délivré.
L’Eternel est pour moi, je n’ai peur de rien: que peuvent me faire des hommes?
L’Eternel est mon secours, et je regarde mes ennemis en face.
Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel que de mettre votre confiance dans l’homme;
mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel que de mettre votre confiance dans les grands.
…..
L’Eternel est ma force et le sujet de mes louanges, c’est lui qui m’a sauvé.
……
La main droite de l’Eternel est élevée, la main droite de l’Eternel agit avec puissance!
Je ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai ce que l’Eternel a fait.
L’Eternel m’a corrigé, mais il ne m’a pas livré à la mort.
………
Je te loue, parce que tu m’as répondu, parce que tu m’as sauvé.
……..
Tu es mon Dieu et je te louerai, mon Dieu, je proclamerai ta grandeur.
Louez l’Eternel, car il est bon! Oui, sa bonté dure éternellement!
PSAUME 118 (EXTRAITS)