L’argent dans la bible

Il y a pas longtemps je regardais un film sur la vie de Charlie Chaplin. En quelques années sa carrière a décollé et il est devenu millionnaire et a possédé rapidement ses propres studios. Le riche anglais qui lui avait donné sa chance au théatre est mort ruiné après le crack de 1929. Vous pouvez être un héros un jour et un zéro le lendemain, millionnaire aujourd’hui et ruiné demain. Peu importe ce que vous gagnez ou ce que vous possédez, les finances sont soumises a fluctuation. Et si vous mettez votre confiance en l’argent plutôt qu’en Dieu vous faites le mauvais choix. S’inquiéter c’est manquer de confiance en Dieu, somme toute c’est ne pas avoir la foi. Vous me direz, c’est facile de causer comme cela. Combien de cheveux blancs je me suis fait en pensant à ma situation financière, combien de nuits à mal dormir. Mais finalement que y ai-je gagné à me charger ainsi? Dieu connait nos besoins, il connait notre vie et il connait notre budget même si nous nous le connaissons pas nous-même.

La parole nous dit dans Matthieu 6.31-34

Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.

A chaque jour suffit sa peine, à quoi bon nous inquiéter et manquer de confiance en notre Père céleste, c’est lui qui nous tient dans sa main. Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?

Ces paroles peuvent sembler folles. L’évangile bouleverse l’ordre des choses, il nous secoue. Mais Dieu a choisit ce que le monde considère comme une folie pour confondre les hommes intelligents, pour renverser nos raisonnements humains. Ce qui nous paraît être une folie est la sagesse de Dieu. Qui peut dire à une mère de famille de ne pas s’inquiéter du repas du soir, de ne pas se tracasser pour habiller ses enfants? Pourtant l’évangile nous demande de faire confiance à Dieu.

Paul, fidèle en Jésus-Christ a lui aussi connu des temps d’abondance et d’autres temps plus difficiles mais il n’a cessé de faire confiance en son Seigneur pour sa nourriture, pour ses besoins. Il avait confiance dans la main de son Dieu et en sa bonté. Notre Dieu est riche en bonté et en miséricorde. Paul nous le partage dans sa lettre au Philippiens en disant: Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ.
Dieu pourvoira à tous nos besoins. Est-ce que nous en sommes sûrs ce matin, en êtes-vous certain? Amen!
Paul a appris à avoir confiance en Dieu et non dans les circonstances. Nous devons plus voir les circonstances mais Jésus-Christ, notre regard doit portez plus loin. Nous devons avoir cette capacité à remettre nos soucis à Jésus-Christ. Il est dit que Paul savait vivre dans l’humiliation, et vivre dans l’abondance. Et qu’en tout et partout il a appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette.
Pourquoi donc avons-nous peur? Pourquoi cette peur de manquer? Je crois que nous trouvons une partie de la réponse dans l’évangile de Luc. En effet Jésus nous donne une piste, il dit:  Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. (Luc 16.13)

Certaines traductions nous disent vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent. Le chrétien doit-il être pauvre? L’argent est-il mauvais? Certains le prétendent. Mais je ne crois pas que c’est le sens de cette phrase. Nous ne sommes pas appelés à être des chrétiens pauvres et démunis, vivant dans la misère. L’esprit de pauvreté est un esprit mauvais, nous ne sommes pas non plus appelés à prêcher un évangile de prospérité. Un chrétien qui n’est pas riche n’est pas forcément abandonné de Dieu. Jésus nous parle de Dieu et de Mamon. Qui est Mamon? Mamon est un esprit, un esprit mauvais qui s’oppose à Dieu. Mamon est un Dieu qui était vénéré comme un Dieu des finances. Dans nombre de cultures ou de religions on trouve des dieux ou des divinités vouées aux finances. En Inde, c’est Devali qui est le dieu des finances par exemple. Chez les bouddhistes en Asie, il est fréquent d’amener des offrandes pour les esprits, de brûler des billets de banque avec de l’encens. Mamon est donc un faux dieu, une idole comme beaucoup d’autres. Nous sommes appelés à briser ces idoles qui gouvernent nos vies. L’esprit de Mamon fait de nous des esclaves, il nous fait croire que l’argent a un pouvoir sur nous, Mamon nous incite a donner une valeur disproportionnée à l’argent. Et il est dit dans 1 Timothée 6.10: Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.
Voilà pourquoi nous ne pouvons pas le servir lui et servir Jésus. Nous sommes placés devant un choix, le choix de Dieu est de son système où le choix de Mamon est le système de ce monde.

Mamon fait de nous des esclaves de l’argent alors que Dieu veut nous libérer de l’emprise de l’argent dans nos vies. Amen! Dieu veut nous rendre libre, il veut nous enseigner la vérité et veut nous libérer de l’esprit de Mamon. L’argent ne doit pas être notre maître mais être notre serviteur. L’argent ne doit pas être le but mais le moyen par lequel nous pouvons réaliser des choses pour Dieu. L’argent est un instrument pour les chrétiens pour bénir d’autres personnes, pour évangéliser, pour aider les pauvres. Il est là pour servir Dieu et non pas pour servir nos propres ambitions. Matthieu 6.33 nous dit: Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.

Nous ne devons pas rechercher l’argent qui n’est qu’un moyen, nous devons rechercher la source de toute chose et le reste nous sera donné en plus. Amen! Nous ne sommes que de simples gérants de la richesse de Dieu. Il est dit dans l’ancien testament que toute chose appartient à l’Eternel. Ta voiture ne t’appartient pas, ta maison ne t’appartient pas, rien n’est à toi, tout t’est donné pour un temps. Le Seigneur donne et reprend comme il veut. Il nous est demandé d’être un bon gérant, d’être fidèle dans les petites choses comme dans les grandes. Nous reviendrons sur la notion de gérance en comparant le système de Dieu et celui du monde.

L’instauration de la dîme

A qui appartient la dîme? Nous avons la réponse dans le livre du Lévitique.
Lévitique 27:30 S21
»Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l’Eternel; c’est une chose consacrée à l’Eternel.

La dîme appartient donc à l’Eternel. Elle ne nous appartient pas. Tout appartient à Dieu, notre créateur. Dans le livre de l’Exode 19.5 le Seigneur nous dit: «Toute la terre est à moi». 

Et plus loin dans les Psaumes chapitre 24 on peut lire: «A l’Éternel est la terre et ce qu’elle renferme, Le monde et ceux qui l’habitent»! Non seulement les richesses de la terre appartiennent à l’Eternel mais chaque homme qui habite notre planète. Chaque être humain doit sa vie à l’Eternel. C’est lui qui nous a donné la vie, qui a insufflé la vie en nous. La parole nous dit: «car en Lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être». (Actes 17.28)

Ainsi nous ne possédons rien qui ne nous ait été donné par Dieu, même notre existence nous la devons à la grâce et à la volonté de Dieu notre Père.

Nous ne possédons donc rien. Nous ne sommes que des administrateurs des biens du Seigneur. En donnant la dîme, nous ne donnons pas notre argent, mais nous gérons son argent et lui rendons une chose sainte et qui lui est consacrée. La dime est sainte, c’est a dire consacrée, mise à part pour le Seigneur. Comme vous êtes saint et consacré la dime est aussi dans ce cas.

Dieu, par la dîme, n’a donc en réalité fait que de redemander aux hommes de Lui rendre les bienfaits qu’il leur a accordé. D’après la loi de Dieu donnée à Moïse. Les israélites devaient donner un dixième de leur bétail, du produit de leur terre, ainsi qu’un dixième de leur revenu en signe de remerciement à Dieu qui les bénissait.

Pourquoi était utilisé cette dîme?

Cette dîme était utilisée pour couvrir les frais du culte et pour assurer un soutien financier aux sacrificateurs. En gros, aujourd’hui on peut dire que cette dîme serait censée couvrir les charges de l’église, ainsi que le salaire du ou des pasteurs.

Mais il était demandé bien plus que cela aux fidèles. Les fidèles devaient payer 10% supplémentaires, savez-vous pourquoi? Pour faire la fête. Oui, le Seigneur nous demandais de mettre 10% supplémentaires de notre salaire pour faire la fête. Imaginez si vous gagnez 60’000 francs par année, vous deviez mettre 6’000 francs par année pour faire la fête. Quelle fête mes frères. On reconnaît bien notre Seigneur, un Dieu de Joie, un dieu qui aime ses enfants et qui connaît leurs besoins. Dieu sait que parfois nous devons nous amuser et faire la fête. Quelle joie de lire cela.

En plus de cela, tout les 3 ans, il était demandé aux fidèles de verser une dîme supplémentaire pour les pauvres, pour les mendiants, pour les gens en difficulté.

Dieu est un Dieu d’ordre, il est un Dieu qui pense à la prospérité de sa maison, il est un Dieu qui pense à nos besoins personnels, et il pense aux besoins des nécessiteux de notre monde. Amen!

Donner et recevoir: La loi de Dieu

Dieu par la dîme veut tester son amour pour Lui et pour les autres. Par nos dons et nos offrandes, il veut nous libérer de l’Esprit de Mamon, il veut mettre l’argent au service de l’homme et non pas l’homme au service de l’argent. L’argent est un bon serviteur, mais il est un mauvais maître. En instituant la dîme, en la gravant dans la loi qu’il a donné à Moïse et en la mettant dans notre coeur Dieu a un plan pour notre vie et la vie de nos frères et soeurs.

Pardonnez-moi de vous dire cela, mais Dieu se fout de notre argent. Ce qu’il veut c’est que nous lui donnions notre coeur. Dieu veut pas vous prendre votre argent par la dîme, par les offrandes mais il veut vous libérer de l’égoïsme, de l’avarice, de la peur du lendemain, il veut que vous soyez réellement libre. Il veut vous rendre riche.

L’apôtre Paul dans sa 2ème lettre aux Corinthiens nous dit 9.8: Dieu peut vous combler de toutes ses grâces afin que vous possédiez toujours à tout point de vue de quoi satisfaire à tous vos besoins et que vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne.

Dieu peut nous combler et il veut le faire. Dieu ne veut pas des enfants pauvres, mais des enfants riches. Je ne suis pas ici pour faire l’apologie d’un évangile de prospérité, mais l’esprit de pauvreté doit être chassé de chacune de nos vies. Satan veut faire de nous des esclaves de l’argent et nous faire croire que nous avons besoin de lui. Mais c’est de Dieu que nous avons besoin, et c’est en Dieu que nous devons mettre notre confiance et ce Dieu d’amour qui nourrit les oiseaux du ciel et qui les habille prendra aussi soin de nous. Mettez Dieu en premier, et le reste vous sera donné en plus. Dans Malachie 3.10 on peut lire: Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. (Malachie 3.10) Aléluia !

Dieu pourvoit, Dieu veut nous bénir. Mais Dieu veut aussi que la surabondance que nous avons serve pour toute bonne oeuvre. Quelle serve pour aider notre communauté, nos frères et soeurs dans le besoins, pour l’évangélisation, pour financer des projets sociaux, pour nos jeunes, pour nos ainés et que sais-je encore. Les besoins sont nombreux.

Dans Agée on peut lire qu’un grand nombre de juifs connaissaient des problèmes financiers. Il semble qu’ils étaient plus préoccupés par leur propre maison que par l’état du temple de Dieu. Cela semble être à l’origine de leurs problèmes. Dans Aggée 1.3-6 on peut lire: ‘Est-ce le moment pour vous d’habiter vos maisons lambrissées, quand ce temple est détruit?’ Voici ce que dit maintenant l’Eternel, le maître de l’univers: Réfléchissez attentivement à votre conduite! Vous semez beaucoup et vous récoltez peu; vous mangez et vous n’êtes pas rassasiés; vous buvez et vous n’êtes pas désaltérés; vous êtes habillés et vous n’avez pas chaud; le salaire de celui qui travaille tombe dans un sac percé.

Nous ne devons jamais oublier que ce que nous possédons vient de Dieu et que de ne pas lui rendre au minimum sa part c’est un peu comme si nous le volions. Nous devons rendre à Dieu ce qui lui appartient de droit et ce qu’il nous demande. Nos biens ne nous appartiennent pas vraiment ils nous ont été confiés par l’Eternel pour que nous en faisions un bon usage. Avons-nous des droits sur ce que nous possédons pas? Un gérant est-il le propriétaire des affaires qu’il gère? Bien sur que non. Si votre patron vous demande de gérer ces biens et que vous vous servez dans la caisse vous êtes un voleur. Et la parole est claire, la loi de Dieu dit: Tu ne voleras point!

Le système de Dieu et celui du monde

Pour Jésus, notre rapport avec l’argent n’est pas une question morale mais avant tout une question d’ordre spirituel. La question est finalement sur quel Dieu fondez-vous votre vie? L’argent peut être l’expression de notre ouverture, de notre générosité, de notre capacité à nous ouvrir aux autres, de notre capacité à donner ou alors il est le signe de notre emprisonnement, de notre servitude, de notre esclavage à Mamon. Il nous enferme loin des autres ou loin de Dieu.

L’argent est un moyen de se procurer des bienfaits. Il peut faire tant de bien, mais il peut aussi faire tant de mal. La parole dit que l’argent est la racine de tous les maux. L’argent est devenu le Dieu le plus populaire de notre époque. Dans notre société l’homme sans argent n’est qu’un pauvre. La société le bannit, le rejette, il n’est rien.

L’argent a un pouvoir certain sur l’homme, dans ce sens il n’est pas neutre. On peut se laisser séduire par lui. Il fausse notre jugement, nous détourne de notre route. Il nous détourne de Dieu si nous n’y prenons pas garde.

Saint-Basile disait plus un homme boit, plus il a envie de boire. De même plus un nouveau riche amasse de biens, plus il a envie d’en amasser. Sa maladie augmente avec ses trésors.

Chacun peut être esclave de l’argent. Il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’argent pour être esclave de l’argent comme il n’est pas nécessaire d’être riche pour en donner. Le chrétien doit savoir mettre sa raison de vivre ailleurs que dans l’argent, dans la réussite, dans la domination.

Jésus nous appelle a être libre, à retrouver notre liberté vis-à-vis de l’argent. Car il est écrit: Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. (Jean 8.32) Et cette vérité c’est Jésus-Christ, présent ici ce matin pour faire son oeuvre.

Jésus veut nous affranchir de l’amour de l’argent, de l’avarice, de l’envie de bruler notre argent dans des choses vaines. Il veut nous affranchir des dettes, de l’esprit de pauvreté qui est sur nous. Il veut nous apprendre à donner et recevoir et non à vendre et acheter. Nous devons régler maintenant le problème de l’argent dans nos vies. Amen!

Le don, un instrument de libération

L’argent peut être un instrument de bénédiction, il peut corriger les déséquilibres. L’argent en Jésus-Christ peut devenir un puissant créateur plutôt qu’un destructeur.

Il est dit dans 2 Corinthiens 9.7: Que chacun donne comme il l’a décidé dans son cœur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie.

Saint Gregoire de Naziance disait: «Le don fait avec chagrin et par contrainte n’a ni grâce, ni éclat. C’est avec un coeur en fête, non en se lamentant, qu’il faut faire le bien.» Amen

Voulez-vous faire le bien aujourd’hui? Voulez-vous vous enrichir aujourd’hui?

La parole nous enseigne que: Tel, qui donne libéralement, devient plus riche ; Et tel, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir. L’âme bienfaisante sera rassasiée, Et celui qui arrose sera lui-même arrosé. (Proverbes 11.24-25) Amen!

Quel passage merveilleux. Voulez-vous vous enrichir? Grandir spirituellement? L’offrande, le don est nécessaire à notre spiritualité. C’est un acte de reconnaissance envers Dieu, celui qui nous nourrit et qui pourvoit à nos besoins. Grâce à votre dons, vous arrosez d’autres personnes, vous arrosez le champ de Dieu.

Dans Matthieu 6-19.20 on peut lire: Ne vous amassez pas des richesses sur la terre où elles sont à la merci de la rouille, des mites qui rongent, ou des cambrioleurs qui percent les murs pour voler. Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel, où il n’y a ni rouille, ni mites qui rongent, ni cambrioleurs qui percent les murs pour voler.

En donnant, vous vous amassez des trésors dans le ciel, vous remplissez votre compte en banque divin. Amen.
Dieu nous a donné la chance de vivre dans un pays ou regorge le lait et le miel, il a placé une bénédiction sur notre pays, cette bénédiction n’est pas seulement pour nous. Nous sommes appelés à la partager.

Les premiers chrétiens vendaient et partageaient leurs biens entre eux. Nous sommes appelés à partager, à donner. Jésus nous désire libre, c’est pourquoi dans le nouveau testament, il n’y a pas de minimum à donner, ni de maximum.

Dieu aime que nous donnions avec Joie, il aime que nous usions de notre discernement dans l’utilisation de l’argent. Il ne nous donne pas une recette toute faite. Il nous donne des pistes, des indications. C’est à chacun de décider, en se rappelant tout ce que Dieu a fait pour vous. Dieu n’a-t-il pas été généreux avec vous? Peut-être même qu’il vous a béni au-delà de toutes vos espérances.

La bible dit … Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. (Actes 20.35) André Gide le disait comme cela: Quand nous aurons compris que le secret du bonheur n’est pas dans la possession mais dans le don, en faisant des bien-heureux autour de nous, nous serons plus heureux nous-mêmes. Celui qui arrose sera arrosé, telle est la grande leçon de l’évangile et de l’argent.
Tout vient de notre Dieu, et c’est de sa main que nous avons reçu ce que nous pouvons offrir . (1 Chroniques 29.14)

Concluion

Ainsi nos dons doivent être proportionnels à nos revenus. Dans l’Ancien Testament, le minimum imposé était donc la dîme. Celui qui donnait moins désobéissait à la loi de Dieu et se rendait coupable d’un vol. Si la dîme est un étalon qui reste valable aujourd’hui, et qui représente un bon moyen de savoir ce qu’il est juste de donner, le chrétien est appelé à transcender cette loi et faire preuve de jugement dans sa façon d’honorer Dieu avec son argent.

Vous devez faire preuve de discernement et demander au Saint-Esprit de vous conduire dans la gestion de votre argent et pour savoir ce que vous devez donner pour le Royaume de Dieu. Jésus n’est pas venu abolir la loi, mais il est venu l’accomplir. Amen!