Prière patriotique Suisse

– 1 –
Seigneur accorde ton secours
Au beau pays que mon coeur aime
Celui que j’aimerai toujours
Celui que j’aimerai quand même.

Refrain
[Tu m’as dit d’aimer, j’obéis,
Mon Dieu protège mon pays.
[bis]

– 2 –
Je l’aime pour ses frais vallons
Et j’aime d’un amour intime
La cime blanche de ses monts
Où plane l’aigle au vol sublime.

– 3 –
Il est ma force et mon appui
M’indique le chemin à suivre
Je l’aime et je dépends de lui
Ailleurs je ne pourrais pas vivre.

– 4 – 
Dès que son nom est prononcé
Je sens tressaillir ma poitrine
Où son amour ensemencé
Au fond du coeur a pris racine.

– 5 –
Jadis, unissant leurs efforts,
Des gens d’ailleurs l’ont voulu prendre
Je le chéris d’autant plus fort
Que mes aïeux l’ont su défendre.

Les Églises Évangéliques de Réveil

Le mouvement des Églises Évangéliques de Réveil est né dans la deuxième moitié des années 1930 à la suite des campagnes de réveil de l’évangéliste gallois George Jeffreys, fondateur en Grande Bretagne de l’Église évangélique Elim au début des années vingt. Sa prédication de l’évangiles aux quatre angles (Jésus sauve, Jésus baptise, Jésus guérit, Jésus revient) eut un tel retentissement que 12’000 personnes se sont converties en Suisse durant l’année 1935 ; en 1936, il y eut 2’000 conversions supplémentaires en deux semaines seulement. Le “Principal” George Jeffreys ne travaillait pas seul. Douglas Scott (1900-1967), qui avait reçu le baptême dans le Saint Esprit par l’imposition des mains de George Jeffreys, a mené des campagnes d’évangélisation qui ont introduit le pentecôtisme en France (donnant naissance aux Assemblées de Dieu), en Belgique et en Suisse.

Un soir de 1930, au Mont Pèlerin, Douglas Scott pointa le doigt vers un jeune homme de 19 ans, Arthur Maret, qui assistait à la réunion. Arthur Maret avait fait un apprentissage de mécanicien chez Allegro, fabriquant de vélos et de motos. Passionné par le vélo et la compétition, il avait gagné plusieurs courses, jusqu’à un grave accident dont il s’était relevé sans une égratignure, alors que son vélo était entièrement détruit. Ce miracle lui avait donné beaucoup à réfléchir à la possibilité d’un Dieu qui l’aimait.

Ce soir-là, au Mont Pèlerin, après la réunion, Douglas Scott lui dit :

– Jeune homme, vous avez reçu le baptême dans le Saint-Esprit, je le vois. Maintenant, qu’allez-vous faire ?
– J’ai la conviction que Dieu m’appelle en France, mais je ne sais où, ni comment, ni quand.
– Eh bien, venez avec moi !

Arthur Maret, qui allait devenir l’un des fondateurs des EER, commença ainsi sa formation aux côtés deDouglas Scott, en méditant ses prédications, en priant et en imposant les mains avec lui pour de nombreux malades. Il voyagea ensuite principalement en Belgique et dans le nord de la France. Des choses étonnantes se produisaient sur son passage : des guérisons, des délivrances et des miracles spectaculaires accompagnaient sa prédication de l’évangile aux quatre angles. En 1933, à Calais, Arthur Maret épouse Henriette Chiron, fille d’un coutelier de la ville ; c’est à Calais également qu’il retrouve aussi son ami Ernest Lorenz. Deux ans plus tard, il seconde Adolphe Hunziker à Lille ; tous trois participent à la fondation des Assemblées de Dieu en France. Début 1936, Arthur Maret rejoint Adolphe Hunziker à Genève, où venaient de se produire des événements importants.

Création de la première Église de Réveil à Genève en 1935

C’est à cette époque en effet que fut créée l’EER à Genève, suite à deux missions de George Jeffreys. Les responsables de la campagne avaient le désir de créer une Église de Réveil dans leur ville pour y accueillir en toute liberté ceux et celles qui avaient été touchés par l’Évangile. Mais cette idée ne rencontra pas l’unanimité au sein de l’Union pour le Réveil qui espérait vraiment que le “ réveil charismatique ” pénètre l’Église officielle. Malgré l’opposition générale, le pasteur Hunziker, entouré d’une demi-douzaine de personnes, pensa qu’il fallait “ des outres neuves pour recevoir le vin nouveau ”. Et c’est ainsi que, par voie de presse, ces amis de George Jeffreys annoncèrent la première réunion de Réveil d’une église naissante, qui eut lieu au troisième étage du Bâtiment de la Réformation, le mercredi 20 novembre 1935.

Ce 20 novembre, une trentaine de personnes étaient là, un peu curieuses de connaître cette Église de Réveil naissante. On y proclamait le “ Plein Évangile ” et l’on imposait les mains aux malades. Peu à peu, malgré de fortes oppositions, l’auditoire grandit. Quel était donc le message du pasteur Hunziker et de son cher ami Maret qui le rejoignit en février 1936 ? C’était exactement le même que celui du Principal George Jeffreys  » l’évangile aux quatre angles ».

Par le ministère du Pasteur Arthur Maret se formèrent des communautés à Yverdon et dans le Nord vaudois. A La Chaux-de-Fonds, l’Eglise Baptiste, visitée par le message du Réveil, se joignit bientôt aux E.E.R. naissantes sous le ministère du Pasteur Ernest Lorenz.

Début des ADD en Suisse Romande

En 1930, le Prédicateur anglais, M. Douglas SCOTT arrive en France pour apprendre la langue, et se diriger ensuite vers l’Afrique. Des opportunités de prêcher la bonne nouvelle de l’évangile lui sont données. Avec un accent anglais très marqué, Douglas SCOTT prêche un message d’une grande simplicité mettant l’emphase sur la foi, le salut personnel en Jésus-Christ et la dimension surnaturelle de l’évangile. Le Saint-Esprit confirma le message de la Bonne Nouvelle de façon spectaculaire, l’annonce de l’évangile étant confirmé par de multiples miracles. Il reste sur le sol français pendant de longues années. Après avoir trouvé accès dans quelques Églises et auprès de plusieurs responsables protestants, il fut l’un des principaux artisans de l’implantation de l’Eglise de Pentecôte et contribue à la fondation des Assemblées de Dieu de France dont la première convention a lieu au Havre en 1932. Jusqu’à la seconde guerre mondiale, la croissance des Assemblées de Dieu de France continue. Après cette triste période de guerre, les assemblées de Dieu de France reprennent leur progression, les salles de réunion s’agrandissent, les assemblées se multiplient. De 8 églises en 1933, 26 en 1937, 34 en 1941, on passe à plus de 60 en 1947. De grandes campagnes furent aussi menées à Paris et à Nice.

En 1954, dans la capitale, plus de 10 000 personnes se pressaient au vélodrome d’hiver. L’année suivante, ce furent les réunions de la salle Wagram. On enregistrait des centaines et des centaines de conversions. Les années ont passées mais l’annonce de l’évangile de Jésus-Christ a continuée et l’action du Saint Esprit a accomplit des œuvres de grâce dans notre pays. Des milliers de vies ont été transformées par la puissance de l’évangile. Aujourd’hui, plus de chrétiens de vivrent la même expérience de Pentecôte. Les principales villes de Suisse ont une église des assemblées de Dieu. Chaque canton est desservit par au moins un ministre du culte. Les Assemblées de Dieu de Suisse Romande ont su s’adapter et se donner des moyens modernes pour répandre le message de Christ. Elles se sont doté d’un organisme indispensable à cette croissance. Malgré le chemin parcouru, les Assemblées de Dieu de France ressentent, plus que jamais, l’immense besoin dans lequel se trouve le pays et prient pour un renouveau spirituel en France sous l’impulsion du Saint-Esprit.

Le pasteur Clément Le Cossec, venu de France, est un des fondateurs des Assemblées de Dieu en Suisse Romande.

Les ADD en Suisse

Les  » Assemblées de Dieu ou ADD », établies en Suisse par le Mouvement de Pentecôte, sont, au 21ème siècle, la continuation fidèle des Assemblées ou Eglises décrites par les Ecritures.

Répandues dans le monde entier et formées d’hommes et de femmes de toutes races, de toutes couleurs et de toutes les conditions sociales, amenées à une foi vivante par la prédication du  » Plein Evangile  » accompagnées de signes et de miracles, avec la puissance du Saint-Esprit.

Elles ne reconnaissent qu’un seul livre faisant autorité en matière de foi : La Bible, Parole inspirée de Dieu. Il suffit de faire la lecture du Nouveau Testament pour connaître quelles sont leurs croyances et leurs pratiques.