Félix Gallice pasteur des ADD de France

Félix Gallice fut nommé pasteur de la première Assemblée de Dieu de France. Félix Gallice naquit le 22 décembre 1887 dans les Alpes, à la frontière italienne dans la ville de Fesnil, dépendant de la province de Turin en Italie.

Ses parents étaient de milieu modeste, tout comme leurs ancêtres qui provenaient de la Savoie. Ils exerçaient le métier de la culture, mais le jeune Félix choisit de suivre des études pour devenir préparateur en pharmacie.

Il était de souche catholique, mais pratiquait sa religion sans grande conviction. Gallice fit sa première véritable expérience d’un salut personnel en Jésus-Christ chez les Baptistes (1). Il fut amené à l’évangile par un traité que lui avaient remis deux jeunes Anglaises. Après la lecture de ce tract, il fut intrigué par ce que Dieu pouvait faire. « En vérité », se dit-il, « ce Dieu protestant peut faire beaucoup de choses ».

Rappelé sous les drapeaux au début de la première guerre mondiale, Félix Gallice se souvint des paroles du traité affirmant que Dieu pouvait préserver de tout mal. Il promit à Dieu de Le servir s’il lui permettait de rentrer sain et sauf. Selon Félix Gallice, Dieu le protégea en effet. « Une nuit », raconta-t-il, « Dieu me remit en mémoire la promesse que je lui avais faite. Il m’appelait à son service. Je lui demandai : « Et où dois-je me rendre ? » La réponse qui me vint comme une pensée subite semblait me dire : « Va au Havre ».

Ayant entendu parler du Ruban bleu par les deux jeunes Anglaises, il écrivit à l’adresse qu’elles lui avaient indiquée. Il partit alors immédiatement pour le Havre où commença pour lui une longue période d’activité religieuse.

En 1920 il se joignit à l’Eglise de la rue Dauphine au Havre, et tient des réunions de plein air dans les foires où il travaillait au relèvement des buveurs, dans le même esprit que sa collaboratrice, Mlle Biolley.

Mr Gallice reçut sa formation biblique et pastorale « sur le tas » en autodidacte. Cela n’empêchait en aucune manière sa communication de l’évangile. Cela fut attesté par les résultats obtenus pendant ses années pastorales au Havre. Il n’avait pas l’habitude de monter un sermon d’après les règles de l’homilétique, mais passait beaucoup de temps à se préparer dans la prière et la méditation des passages de la Bible.

Vers la fin de l’année 1930, Félix Gallice fut désigné comme premier pasteur pentecôtiste en France. Sous son égide, des foules de gens se pressèrent pour entendre le message de l’Evangile et pour en voir les manifestations.

Les Églises Évangéliques de Réveil

Le mouvement des Églises Évangéliques de Réveil est né dans la deuxième moitié des années 1930 à la suite des campagnes de réveil de l’évangéliste gallois George Jeffreys, fondateur en Grande Bretagne de l’Église évangélique Elim au début des années vingt. Sa prédication de l’évangiles aux quatre angles (Jésus sauve, Jésus baptise, Jésus guérit, Jésus revient) eut un tel retentissement que 12’000 personnes se sont converties en Suisse durant l’année 1935 ; en 1936, il y eut 2’000 conversions supplémentaires en deux semaines seulement. Le “Principal” George Jeffreys ne travaillait pas seul. Douglas Scott (1900-1967), qui avait reçu le baptême dans le Saint Esprit par l’imposition des mains de George Jeffreys, a mené des campagnes d’évangélisation qui ont introduit le pentecôtisme en France (donnant naissance aux Assemblées de Dieu), en Belgique et en Suisse.

Un soir de 1930, au Mont Pèlerin, Douglas Scott pointa le doigt vers un jeune homme de 19 ans, Arthur Maret, qui assistait à la réunion. Arthur Maret avait fait un apprentissage de mécanicien chez Allegro, fabriquant de vélos et de motos. Passionné par le vélo et la compétition, il avait gagné plusieurs courses, jusqu’à un grave accident dont il s’était relevé sans une égratignure, alors que son vélo était entièrement détruit. Ce miracle lui avait donné beaucoup à réfléchir à la possibilité d’un Dieu qui l’aimait.

Ce soir-là, au Mont Pèlerin, après la réunion, Douglas Scott lui dit :

– Jeune homme, vous avez reçu le baptême dans le Saint-Esprit, je le vois. Maintenant, qu’allez-vous faire ?
– J’ai la conviction que Dieu m’appelle en France, mais je ne sais où, ni comment, ni quand.
– Eh bien, venez avec moi !

Arthur Maret, qui allait devenir l’un des fondateurs des EER, commença ainsi sa formation aux côtés deDouglas Scott, en méditant ses prédications, en priant et en imposant les mains avec lui pour de nombreux malades. Il voyagea ensuite principalement en Belgique et dans le nord de la France. Des choses étonnantes se produisaient sur son passage : des guérisons, des délivrances et des miracles spectaculaires accompagnaient sa prédication de l’évangile aux quatre angles. En 1933, à Calais, Arthur Maret épouse Henriette Chiron, fille d’un coutelier de la ville ; c’est à Calais également qu’il retrouve aussi son ami Ernest Lorenz. Deux ans plus tard, il seconde Adolphe Hunziker à Lille ; tous trois participent à la fondation des Assemblées de Dieu en France. Début 1936, Arthur Maret rejoint Adolphe Hunziker à Genève, où venaient de se produire des événements importants.

Création de la première Église de Réveil à Genève en 1935

C’est à cette époque en effet que fut créée l’EER à Genève, suite à deux missions de George Jeffreys. Les responsables de la campagne avaient le désir de créer une Église de Réveil dans leur ville pour y accueillir en toute liberté ceux et celles qui avaient été touchés par l’Évangile. Mais cette idée ne rencontra pas l’unanimité au sein de l’Union pour le Réveil qui espérait vraiment que le “ réveil charismatique ” pénètre l’Église officielle. Malgré l’opposition générale, le pasteur Hunziker, entouré d’une demi-douzaine de personnes, pensa qu’il fallait “ des outres neuves pour recevoir le vin nouveau ”. Et c’est ainsi que, par voie de presse, ces amis de George Jeffreys annoncèrent la première réunion de Réveil d’une église naissante, qui eut lieu au troisième étage du Bâtiment de la Réformation, le mercredi 20 novembre 1935.

Ce 20 novembre, une trentaine de personnes étaient là, un peu curieuses de connaître cette Église de Réveil naissante. On y proclamait le “ Plein Évangile ” et l’on imposait les mains aux malades. Peu à peu, malgré de fortes oppositions, l’auditoire grandit. Quel était donc le message du pasteur Hunziker et de son cher ami Maret qui le rejoignit en février 1936 ? C’était exactement le même que celui du Principal George Jeffreys  » l’évangile aux quatre angles ».

Par le ministère du Pasteur Arthur Maret se formèrent des communautés à Yverdon et dans le Nord vaudois. A La Chaux-de-Fonds, l’Eglise Baptiste, visitée par le message du Réveil, se joignit bientôt aux E.E.R. naissantes sous le ministère du Pasteur Ernest Lorenz.

Les ADD en Suisse

Les  » Assemblées de Dieu ou ADD », établies en Suisse par le Mouvement de Pentecôte, sont, au 21ème siècle, la continuation fidèle des Assemblées ou Eglises décrites par les Ecritures.

Répandues dans le monde entier et formées d’hommes et de femmes de toutes races, de toutes couleurs et de toutes les conditions sociales, amenées à une foi vivante par la prédication du  » Plein Evangile  » accompagnées de signes et de miracles, avec la puissance du Saint-Esprit.

Elles ne reconnaissent qu’un seul livre faisant autorité en matière de foi : La Bible, Parole inspirée de Dieu. Il suffit de faire la lecture du Nouveau Testament pour connaître quelles sont leurs croyances et leurs pratiques.

Le Grand Réveil

Il est impossible de fixer une origine unique au « pentecôtisme » moderne. La premières Église qui reçut le Réveil par l’expérience de la Pentecôte furent celle de l’Arménie, en 1880 dans le plus ancien état chrétien du Monde, mais aussi et de manière plus sporadique celle des Indes, de Chine et du Chili. Les autres Réveils marquants furent celui du Pays de Galles (en 1904) puis celui d’Asuza Street dans le centre-ville de Los Angeles (en 1906) qui attira des observateurs du monde entier qui sortirent la chrétienté évangélique de sa torpeur bien que ceux-ci ne puissent être considérés comme les seules sources historiques contemporaines du mouvement de Pentecôte.
Ce mouvement se caractérise par la redécouverte de la dimension charismatique, c’est-à-dire du baptême dans le Saint-Esprit et des dons spirituels (Première épître aux Corinthiens 12:9-11), comme au jour de la Pentecôte, selon le récit du Nouveau Testament (Actes 2).
De fait, en plus des textes des Actes des Apôtres, de l’épitre aux Corinthiens, plusieurs pères de l’église parlaient eux aussi de dons spirituels et de glossolalie dans leurs écrits ou lettres tels que:
– Tertullien, « Contre Marcion », III, 239.
– Clément de Rome, Épître aux Corinthiens.
– Irénée de Lyon, Contre les Hérétiques, I, 409.
– Jean Chrysostome, Homélie sur l’Épître de Paul aux Corinthiens.

Parmi tous les différents réveils cités ci-dessus, le réveil du pays de Galles, les réveils de Topeka, Azusa Street ont contribué au véritable développement du mouvement de pentecôte.
Ces deux derniers réveils sont généralement attribués à un camp de prière organisé sous la direction de Charles Parham (pasteur méthodiste), à Bethel Bible College à Topeka, au Kansas, aux États-Unis, le 1er janvier 1901. Il s’est rapidement étendu au Missouri, au Texas, à la Californie et ailleurs. En 1906, un camp de réveil, sous la direction de William Seymour, eut lieu à la Mission d’Azusa Street à Los Angeles et a attiré des croyants du monde entier. Les aspects du réveil de la Pentecôte n’ont pas été bien accueillis par les Églises établies, et les associés au mouvement se trouvèrent bientôt forcés de quitter leurs Églises d’origine. Ces croyants ont cherché à établir leurs propres lieux de culte et fondèrent des centaines d’églises spécifiquement pentecôtistes.
En 1914, de nombreux ministres et laïcs ont commencé à réaliser combien l’implantation du réveil pentecôtiste était profond. Les dirigeants ont senti le besoin de protéger et de préserver les résultats du réveil en unissant le mouvement en une Communauté unie. En avril 1914, environ 300 pasteurs et laïcs ont été invités venant de 20 pays pour assister à une Assemblée Générale à Hot Springs, Arkansas, États-Unis, pour discuter et prendre des mesures sur ces questions et d’autres besoins pressants.
La communauté restante qui a émergé de la réunion a constitué la Conférence Générale des Assemblées de Dieu aux États-Unis (General Council of the Assemblies of God in the United States of America).
Avec le temps, des mouvements autonomes auto-financés et indépendants de la Conférence Générale ont été formés dans plusieurs pays à travers le monde, provenant soit de mouvements pentecôtistes locaux soit comme conséquence directe du travail des missions de la Conférence Générale.
Ainsi, les Assemblées de Dieu de France sont autonomes et indépendantes des Assemblées de Dieu de Finlande, d’Italie ou de Grande-Bretagne. Les Assemblées de Dieu sont l’une des plus anciennes et des plus importantes familles du mouvement de Pentecôte.
Par ailleurs, il convient de souligner que les Assemblées de Dieu de France n’ont pas été fondées par des Américains (contrairement à ce que certains aiment à penser) mais se sont développées à partir d’une église baptiste indépendante (créée en 1890) et du Ruban Bleu (avec Mlle Biolley et M. Gallice) avec le concours d’un missionnaire anglais d’origine anglicane (Douglas Scott arrivé en 1930), d’un prédicateur baptiste français (Felix Gallice), d’un Danois d’origine luthérienne (Ove Falg) et d’un prédicateur roumain d’origine orthodoxe (Cristo Doumoutchiev). Le premier président des assemblées de Dieu de France sera aussi un pasteur français d’origine baptiste (Pierre Nicolle).
Tous ces hommes ont donc été convaincus et ont expérimenté le message des Évangiles et des Actes des Apôtres et sont devenus de véritables prédicateurs de l’Évangile. Ils furent parmi les tout premiers pasteurs pentecôtistes en France. (cf http://www.add-lehavre.fr/historique-le-havre.php?lehavre)
Ces pasteurs se sont caractérisés et distingués par un message à quatre angles principaux (qui n’occulte pas les autres vérités de la confession de foi des ADD4):
– « Jésus sauve » : un accent central sur Jésus-Christ le Fils de Dieu comme moyen parfait de salut. La mort, la résurrection, l’ascension de Jésus-Christ sont pour le salut de ceux qui croient au pardon de leur péchés pour la vie éternelle. Ce salut est gratuit et ne provient pas des mérites mais s’acquiert par la repentance (changement d’attitude vis-à-vis de Dieu par Jésus).
« Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3v16, extrait des Évangiles). « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres afin que personne ne se glorifie. » (Épître aux Éphésiens 2:8-10).
– Jésus guérit: La guérison divine d’après les multiples récits des Évangiles et les Actes des Apôtres (Marc 16v17…) et de l’ancien testament (Isaïe 53) est encore possible aujourd’hui.
– Jésus baptise de l’Esprit: conformément à la déclaration de l’apôtre Pierre : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera (Actes 2v 38 et 39).
– Jésus revient chercher son Église.
Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » (Évangile selon Jean 14:3) « Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres. » (Matthieu 16:27)
Le but de Douglas Scott n’était pas de fonder une nouvelle dénomination mais d’encourager les Églises protestantes (réformées et évangéliques) à vivre comme l’enseignaient Jésus et les apôtres et redécouvrir l’appel de Jésus à recevoir le baptême du Saint-Esprit caractérisé par la glossolalie et les dons spirituels. (Évangile selon Luc 11:5-13, Actes 1 v5-v13 à 15, Actes 2 v1-4, Actes 10 v44-47, Actes 8 v14-18, Actes 8 v17, Actes 10 v44-47, Actes 19 v5-6, 1 Corinthiens 12 et 14…).
Douglas Scott a donc été accueilli par de nombreuses Églises réformées, baptistes et évangéliques libres en France, en Belgique et en Suisse. Certaines Églises ont bien collaboré (Églises baptistes franco-belges aujourd’hui FEEBF, certains pasteurs réformés à Marseille, à Montpellier…) alors que d’autres ont fermé leur porte (Églises baptistes franco-suisses) d’où la nécessité bien souvent de créer de nouvelles Églises (Assemblées de Dieu).
D’après G. Stotts, les Assemblées de Dieu ont été choisies par les pasteurs pour le fonctionnement non centralisé et collégial (d’autres Églises évangéliques ont la même déclaration de foi que les ADD mais sont organisées quelque peu différemment). La décentralisation était ce qui semblait convenir de mieux aux premiers pasteurs français (cf G. Stotts). Toutefois, il existe une forte communion entre les Églises, un Institut de Théologie Biblique (ITB à Bordeaux) sur place ou par correspondance, et toute une formation bien structurée qui se caractérise par des stages probatoires, des stages, une reconnaissance par les Églises et les ministres du cultes déjà reconnus. La structure est nationale et dispose de représentants régionaux et nationaux.

Les ADD en France

Aujourd’hui, près de 800 lieux de culte permettent à plusieurs dizaines de milliers de chrétiens de vivre la même expérience de Pentecôte. Les principales villes de France ont une ou plusieurs églises des Assemblées de Dieu de France. Chaque département est desservi par au moins un ministre du culte. Les Assemblées de Dieu de France ont su s’adapter et se donner des moyens modernes pour répandre le message de Christ. Elles se sont dotées d’organismes indispensables à cette croissance : École biblique, département médias, imprimerie, département jeunesse, Action Missionnaire…
Répondant à l’invitation du Conseil National de l’Alliance Évangélique Française (AEF) et du Comité National de la Fédération Évangélique de France (FEF), la grande majorité des responsables des Unions d’Églises évangéliques (dont les Assemblées de Dieu) et des Institutions de formation biblique de France se sont rencontrés une première fois en 2001. Différents aspects de la situation du mouvement évangélique en France ont été abordés : sociologique et statistique, théologique et relationnel.
Prenant conscience de leur éparpillement et déplorant le préjudice que cela entraîne pour une parole et un témoignage évangéliques clairs, les participants à cette assemblée décidèrent de se retrouver pour une journée de jeûne et de prière. À cette occasion, plusieurs responsables exprimèrent, au nom de leur Fédération et de leur Union, une demande de pardon pour les distances entretenues par le passé. Tous se sont réjouis de la qualité des échanges manifestant la volonté de reconnaissance réciproque et de développement de liens fraternels.
Il fut alors décidé de confier à un groupe le soin de travailler sur le projet d’une plate-forme évangélique. C’est ainsi qu’est né le Conseil national des évangéliques de France (CNEF), lieu d’échange, de réflexion, de concertation et de prière, plate-forme en vue de renforcer les liens et la visibilité du protestantisme évangélique français, dans le respect de ses diversités.
Les Assemblées de Dieu de France (ADD de France) sont pleinement intégrées et investies dans cette plate-forme évangélique puisque l’un des deux vice-présidents du CNEF est pasteur des Assemblées de Dieu. Notons aussi que plusieurs Églises des Assemblées de Dieu sont membres à la fois du CNEF et de la Fédération Protestante5. Le président de la Fédération Protestante est d’ailleurs, en la personne de Claude Baty, un pasteur évangélique.
La thèse de Georges Stott (avec toutes les sources) se trouve synthétisée par ce dernier dans le livre intitulé « le pentecôtisme au pays de Voltaire » disponible sur le site Viens et Vois. G. Stotts présente avec force détails un historique du pentecôtisme depuis les pères de l’Église jusqu’au développement des Assemblées de Dieu en France.

Le Pentecôtisme dans le monde

La première branche française, d’origine, est constituée par les « Assemblées de Dieu » couramment appelées « ADD de France » équivalentes des « Assembly of God » américaines. Toutefois, les « Assemblées de Dieu de France » n’ont aucun lien de dépendance avec leurs homologues des États-Unis, si ce n’est le lien fraternel qui unit les chrétiens dans le monde. D’ailleurs, les « Assemblées de Dieu de France » se sont démarquées de leurs sœurs américaines en se prononçant contre la guerre et toute forme de violence et d’hégémonie (guerre d’Irak comprise…) ou encore sur la question du ministère pastoral féminin (non reconnu en France). Les « Assemblées de Dieu de France » entretiennent des liens fraternels avec les autres églises appartenant à la mouvance protestante en France et à l’étranger. Les « Assemblées de Dieu » ont une présence majeure dans de nombreux pays, y compris Cuba, l’Égypte, l’Inde, l’Indonésie et le Nigeria6. L’Indian Pentecostal Church of God et l’United Pentecostal Church International sont parmi les dénominations pentecôtistes majeures en Inde.
D’autres dénominations en France sont issues de l’héritage pentecôtiste : le mouvement Vie et Lumière, les Églises apostoliques, la Fédération des Églises du Plein Évangile de France (FEPEF), la Fédération évangélique missionnaire (FEM), la Congrégation chrétienne en France – liste non limitative.
Les pentecôtistes se sont notamment répandus au Brésil, où Jean-Paul II leur avait reproché leur prosélytisme auprès des catholiques. L’Église du Seigneur (Church of the Lord), de mouvance aladura, est une dénomination majeure du Nigeria.