Veux-tu être guéri?

Je crois que la Parole de Dieu est si puissante qu’elle peut transformer n’importe quelle vie et toutes les vies. Il y a dans un mot de Dieu une puissance qui fait apparaître les choses qui ne sont pas.
Il y a un pouvoir de réalisation dans chaque Parole qui sort de Ses lèvres.
Le psalmiste dit: « Il envoya Sa parole et les guérit » (Ps.107/20); et pensez-vous que cette Parole ait perdu quoi que soit de Sa puissance?
Je vous dit qu’aujourd’hui la Parole de Dieu peut accomplir les mêmes choses que par le passé.
Au Psaume 119/67 le psalmiste dit: « Avant d’avoir été humilié, je m’égarais; maintenant, j’observe la Parole. »
Et au verset 71: « Il m’est bon d’être humilié afin que j’apprenne tes statuts ».
Et si nos afflictions nous amène à reconnaître que nous ne pouvons pas vivre de pain seulement, mais qu’il nous faut toutes les Paroles qui sortent de la bouche de Dieu, elles auront servi à nous procurer de précieuses bénédictions.
Il y avait tout autour de cette piscine, une multitude d’aveugles, d’impotents, d’infirmes attendant le mouvement de l’eau. Jésus les a-t’il tous guéri? Non; Il n’en a guéri qu’un seul; les autres avaient leurs regards fixés sur la piscine et non sur Jésus.
Bien des gens aujourd’hui mettent leur confiance dans des choses visibles.
S’ils voulaient seulement tourner leurs regards vers Dieu au lieu de les tourner vers les choses visibles, comme ils seraient bien vite hors d’affaire.
Ici se pose une question. Y-a-t-il salut et guérison pour tous?
Oui, pour tous ceux qui viendront hardiment saisir leur portion par la foi.

Vous connaissez la femme syro-phénicienne qui demandait la guérison de sa fille possédée par un démon? Jésus lui dit: « Il n’est pas bon de prendre le pain des enfants et de jeter aux petits chiens ». Notez que la délivrance et la guérison sont présentées comme étant « le pain des enfants ».
Si donc vous êtes un enfant de Dieu, vous pouvez réclamer votre part.
Cette femme était déterminée de recevoir du Seigneur ce qu’elle demandait; elle répondit: « Oui, Seigneur mais les petits chiens sous la table mangent les miettes des enfants ».
Jésus fut ému quand il vit la foi de cette femme et il lui dit: « A cause de cette parole va, le démon est sorti de ta fille ».
Il y a aujourd’hui beaucoup d’enfants de Dieu qui refusent leur part de santé pourtant achetée pour eux par le Christ au prix de son sang; aujourd’hui il y a du pain, il y a la vie, il y a la santé pour chaque enfant de Dieu, par Sa toute puissante Parole.
Sa Parole peut chasser n’importe quelle maladie de votre corps; c’est votre portion en Christ qui est Lui-même notre pain, notre vie, notre santé, notre tout en tout!
Il y avait foule autour de la piscine de Bethesda, et l’impotent était là depuis fort longtemps; son infirmité datait de trente huit ans.
De temps à autre, un ange agitait l’eau. Si l’impotent avait pu entrer dans la piscine à ce moment là il aurait été guéri par les eaux miraculeuses, mais étant paralysé un autre descendait avant lui.
Nous pouvons nous imaginer combien il était affligé.
Mais un jour, Jésus passant par là et considérant sa triste condition, lui dit: »Veux-tu être guéri? »
Vous pouvez dire comme ce pauvre impotent: « J’ai manqué jusqu’ici toutes les occasions ».
Mais qu’à cela tienne. « Veux-tu être guéri? »

Je visitai une femme qui souffrait depuis de longues années, déformées par des rhumatismes; elle gardait le lit depuis deux ans. Je lui dis: « Qu’est-ce qui vous tient malade ainsi? »
Elle répondit: « Je suis arrivée à la conclusion que j’ai une écharde dans la chair ».
Je lui répondis: « A quel merveilleux degré de sainteté vous êtes arrivée, pour que vous ayez une écharde dans la chair. Avez-vous eu une telle abondance de révélations divines qu’il y ait pour vous danger d’être enflée d’orgueil? ».
« Je crois que c’est la volonté du Seigneur que je souffre » dit-elle.
Je répliquai: « Vous croyez que c’est la volonté du Seigneur que vous souffriez? Alors pourquoi essayez-vous tous les moyens pour vous débarrasser de votre mal le plus tôt possible? Je vois ici des fioles de médicaments partout! Cessez d’avoir une bonne opinion de vous même et confessez que vous êtes une pécheresse. Si vous voulez vous débarrassez de votre propre justice, Dieu fera quelque chose pour vous. Abandonnez l’idée que vous êtes tellement sainte que Dieu a besoin de vous affliger. C’est le péché qui cause votre maladie et non la justice. La maladie n’est pas la conséquence de la justice mais du péché. »

Par le sang de Christ, il y a guérison, il y a délivrance pour tous les captifs.
L’intention de Dieu n’a jamais été que ses enfants vivent dans la misère à cause de quelque affliction qui vient directement du diable.
Voyez ce pauvre paralytique à la piscine. « Veux-tu être guéri? » lui dit Jésus.
Mais une grande difficulté se présentait.
Cet homme regardait d’un œil vers la piscine et de l’autre vers Jésus.
Beaucoup de gens font de même aujourd’hui; ils ont un œil sur le docteur et l’autre sur Jésus.
Si vous voulez regarder seulement à christ en fixant vos deux yeux sur lui, vous pouvez être guéri entièrement, esprit, âme et corps.
C’est ici la Parole de Dieu: que celui qui croit soit justifié et libéré de toutes ces choses, et celui que le Fils libère est véritablement libre.
Vous dites: »0h ! si seulement je pouvais croire » Jésus comprend.
Jésus savait que cet homme était dans cet état depuis bien des années.
Il est plein de compassion; Il connaît votre maladie, votre infirmité. Il n’est rien que Jésus ne sache.
Il cherche seulement une occasion de Se montrer miséricordieux et plein de compassion envers vous. Il veut vous encourager à Le croire: si seulement tu peux croire, tu peux être sauvé et guéri.
Osez donc et croyez que Jésus a été blessé pour vos péchés, brisé pour vos iniquités, châtié pour que vous ayez la paix, et que par Ses meurtrissures il y a guérison pour vous.
Criez à Lui: « Seigneur, je crois, viens au secours de mon incrédulité. »

A une certaine réunion, un vieillard aidait son fils à s’avancer vers l’estrade et expliquait: « Il a des crises tous les jours et même plusieurs fois par jours ».
Puis c’était une femme malade d’un cancer. Oh ! les ravages du péché !
Lorsque Dieu emmena Son peuple hors d’Egypte, nous lisons que « nul ne chancela parmi ses tribus » (Ps.105/37). Pas de malades, tous soutenus par la puissance de Dieu !
Je crois que Dieu aimerait que Son peuple fût aussi sain et vigoureux aujourd’hui!

Après que j’eus prié pour la sœur qui avait un cancer, elle me dit: « Je sens que je suis guérie. Dieu m’a délivrée. »
Alors on m’apporta l’enfant qui avait des convulsions et je commandai au mauvais esprit de le quitter au nom de Jésus.
Ensuite, je priai pour un docteur atteint de diabète.
A la réunion suivante, je demandai au docteur où en était-il avec son diabète.
Il répondit: « c’est disparu. »
Et me tournant vers le vieillard « Comment va votre fils? » demandai-je.
« Mon fils n’a plus eu de crise depuis votre prière » déclara-t-il.

Nous avons un Dieu qui exauce les prières.
Jésus désirait que cet infirme guéri à la piscine servit de témoignage à toujours.
Quand cet homme eut rivé ses deux yeux sur le Sauveur, Jésus lui dit: « Fais la chose impossible. Lève-toi, emporte ton lit et marche! »
De même Jésus demanda à l’homme à la min sèche de faire l’impossible, d’étendre sa main et celle-ci redevint parfaitement saine. L’impotent à la piscine fait l’effort de se lever et sentit que la puissance de Dieu agissait en lui: il plia son lit et l’emporta.

Jésus savait tout ce qui concernait l’homme qu’il venait de guérir, et, le rencontrant à nouveau, Il lui dit: « Tu as été guéri, ne pèche plus de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. »

Il y a une parenté très étroite entre le péché et la maladie.
Combien de personnes savent-elles que leur maladie est le résultat direct du péché?
J’espère que celles qui vivent dans le péché ne viendront pas nous demander de prier pour leur guérison.
Mais si vous voulez obéir à Dieu, vous repentir de vos péchés et y renoncer, Dieu se manifestera à vous et vous délivrera de vos péchés et de vos maladies.

« La prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. »

La foi est la porte ouverte par laquelle le Seigneur vient à nous.
Dieu sauve au moyen de la foi.
La guérison vient de la même manière.
Nous croyons, alors la vertu de Christ vient à nous.
La guéri son est à la gloire de Dieu.
Je suis ici parce que Dieu m’a guéri quand j’étais mourant, et j’ai fait le tour du monde, prêchant cette pleine rédemption, faisant tout mon possible pour glorifier le merveilleux nom de Jésus par la puissance duquel j’ai été guéri.
Je me rendis un jour a un certain endroit, et le Seigneur me dit: « Ceci est pour ma gloire! » un jeune homme était malade depuis longtemps, confiné au lit et dans un état désespéré.
On le nourrissait à la cuillère et on ne parvenait plus à l’habiller.
Le temps étant très humide, je dis à ceux qui le veillaient d’aérer les vêtements du jeune homme près du feu. Ils ne firent aucune attention à ma requête, mais comme j’insistai, ils sortirent les vêtements de la garde-robe, et lorsqu’ils furent bien secs, on les apporta dans la chambre.
Je m’étendis par terre, prosterné sur le plancher.
Le Seigneur me montra qu’il allait secouer la chambre avec la puissance de Sa gloire.
Le lit trembla. Au nom de Jésus, je posai mes mains sur le jeune homme et la puissance d’En-Haut descendit de telle manière que je tombais la face sur le plancher.
Après un quart d’heure environ le jeune homme se leva, marcha de long en large, louant et bénissant Dieu.
Il s’habilla lui-même et se rendit dans la pièce où se tenaient son père et sa mère.
Il leur dit: « Dieu m’a guéri. »
Tous deux tombèrent prosternés sur le plancher, car la puissance de Dieu se propageait dans toute la maison. Il y habitait une femme qui avait fait précédemment un séjour dans un asile d’aliénés et en était sortie mais depuis son état avait tellement empiré qu’on allait l’y renvoyer.
La puissance divine la guérit elle aussi.

La puissance de Dieu est la même aujourd’hui comme autrefois.
Les hommes ont besoin d’être ramenés aux anciennes voies, à la foi primitive; ils ont besoin de croire à la Parole de Dieu et à toutes les affirmations « ainsi a dit le Seigneur » que cette Parole contient.
L’Esprit du Seigneur est à l’œuvre de nos jours. Dieu se manifeste. Si vous voulez être du nombre de ceux qui suivent le courant, il vous faut accepter tout ce que Dieu dit.
« Veux-tu être guéri? » C’est Jésus qui pose la question. Donnez-Lui votre réponse.
Il vous entendra et vous exaucera.

Smith Wigglesworth

Marcher selon l’Esprit

Galates 5/23:« Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit »

Beaucoup d’âmes ont reçu la vie de l’Esprit ; mais la « vie de l’Esprit » et « la marche dans l’Esprit » sont choses différentes.
Quand nous sommes nés d’En Haut, l’Esprit nous a apporté la vie en Jésus-Christ ; quand nous avons reçu le baptême dans le Saint-Esprit, nous avons eu plus encore de vie dans l’Esprit, car c’est l’Esprit qui apporte la vie et qui l’apporte avec abondance.
On peut avoir cette vie et, cependant, ne pas marcher selon l’Esprit, c’est-à-dire, ne pas employer cette vie comme il convient.

Nous avons reçu la Vie Eternelle (la Vie Divine) en conséquence, employons là à Sa Gloire et pour cela, marchons dans l’Esprit.
NOTRE MARCHE, c’est tout d’abord notre vie extérieure, ce que les autres peuvent voir.
Marchons avec Christ dans l’amour. Nous devons être dignes de l’appel céleste que nous avons reçu et marcher dans la lumière comme Lui-même y a marché. Notre marche n’étant pas autre chose que notre vie extérieur, il est très important de se souvenir que ceux du dehors surveillent cette vie.
Ils ne peuvent voir la vie intérieur, connue de Dieu seul, mais ils connaissent notre vie extérieure, elle est une prédication que chacun donne à ceux de l’extérieur ; ne soyons pas une occasion de chute pour eux. Les incroyants s’attendent à nous voir « marcher » comme Christ a « marché » Lui-même.
Quand nous regardons les gens marcher dans la rue, nous devinons l’état de leur santé en examinant leur marche, ainsi que leur état d’esprit.
Combien plus encore la marche du chrétien est-elle significative au point de vue spirituel ! 
Ne disons pas posséder l’amour, la joie, ou la paix si nous ne le manifestons pas au dehors ; ne disons pas posséder la patience si notre conduite dément nos prétentions. L’esprit que nous avons en nous doit se manifester par les fruits, et les fruits de l’Esprit peuvent et doivent être vus par tous. Marchons, et de plus, marchons d’une manière qui glorifie Dieu. La marche a faire avec notre vie extérieure, elle parle pour ou contre Dieu ; mais pour marcher nous avons l’aide toute puissante du Saint-Esprit.

MARCHER… c’est ce que nous faisons avec nos pieds, sur la terre et non ailleurs. Parce que nous avons la vie dans l’Esprit, ne recherchons pas seulement les expériences merveilleuses dont rêvent tant de chrétiens à qui l’on parle du Saint-Esprit. Marchons sur la terre !
Paul, le grand apôtre, possédait la vie dans l’Esprit et il la possédait en abondance ; cependant, observons de quelle manière se terminent ses épîtres.
Nous y trouverons des conseils d’ordre pratique. Après avoir parlé du ciel aux Ephésiens, il revient sur la terre pour leur parler de nos devoirs: femmes, soyez soumises à vos maris… mais maris, aimez vos femmes…
Dans l’épître aux Romains, les premiers chapitres parlent de la vie de victoire qui est en Jésus ; des mystères de Dieu concernant les Juifs et les Païens, de la sagesse et de la beauté de Dieu ; l’épître se termine par des conseils pratiques.

Ce qui est vrai de toutes les Lettres de Paul l’est aussi de toute la Bible. Joseph, le patriarche, avait reçu des dons spirituels merveilleux, cependant, il organise en Egypte les réserves de blé pour sauver le pays de la famine. Daniel, le bien-aimé de Dieu, l’un des hommes les plus spirituels de la Bible, était Premier Ministre d’état.
Soyons pratiques dans notre vie chrétienne ; pratiques pour le service du Seigneur ; nous pouvons avoir en tout temps la communion joyeuse avec Dieu.

POUR MARCHER, ici-bas, nous mettons un pied devant l’autre d’une manière continue.
La marche exige la continuité: marchez dans l’Esprit et continuez dans l’Esprit.
La marche doit être continue année après année.
Je le dis avec assurance, je connais la Grâce de Dieu. Vous qui commencez, marchez d’une manière continue ; c’est là ! la leçon que Dieu veut vous enseigner aujourd’hui: apprenez à « marcher selon l’Esprit ».
En toutes choses, marchons d’une manière continue, même dans la prière, même dans la lecture de la Parole de Dieu ; faisons un peu chaque jour ; marchons tranquillement mais continuons régulièrement.
Cette « marche » n’est pas au dessus de nos forces ; chaque enfant de Dieu reçoit de LUI ce qui est nécessaire pour « marcher ». Hénoc, Noé, Abraham vécurent et « marchèrent » avec DIEU.
« Hénoc MARCHA avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que DIEU le prit » (Genèse V.24).
La fin de « la marche avec Dieu » sera la même pour nous ; nous irons avec LUI dans le Ciel !
Alléluia !

Donald Gee

La crainte

« Ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de
sagesse ». (2 Tim. 17)gee
Ce passage commence en nous disant que Dieu nous a accordé des dons, et Dieu fait toujours aux hommes des dons précieux. Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. Le Seigneur Jésus a donné son sang précieux afin que nous soyons purifiés de tout péché, et nos coeurs sont purs et saints aujourd’hui. Le Seigneur Jésus nous a donné le Saint-Esprit; le Saint-Esprit nous a accordé des dons, et il en reste encore à recevoir. – Alléluia !

Nous voyons ici comment Timothée reçut un don de la part de Dieu. Il y eut une occasion solennelle où Paul lui imposa les mains et le mit à part pour le service du Seigneur.
Ce sont des moments merveilleux…!
C’est Dieu qui transmet ses dons à travers des humains. La puissance n’était pas, à Paul, elle est à Dieu, mais Dieu travaille par son serviteur Paul. Il en est de même aujourd’hui: toute puissance est en Jésus-Christ. Et c’est comme cela que Dieu se servit de l’apôtre Paul pour apporter ce don à Timothée.
Dans le verset 7, il nous est parlé d’une chose que Dieu ne nous a point donnée, puis de trois choses qu’il nous a données.
Tout d’abord, nous apprenons que Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, et je me réjouis de cela, parce que la peur amène les tourments et nous même à l’esclavage… et maintenant nous sommes libres.

Je veux parler à vos coeurs pendant quelques instants sur ce sujet très important.
Avez-vous peur de Dieu, ce matin ?
Avez-vous peur de lui parce que plus tard vous l’aurez comme juge pour le péché ? 

Si vous avez peur de Dieu comme juge, il faut venir dès maintenant à Jésus.
Alors ces craintes seront enlevées de votre coeur, il sera votre Père Céleste.
Peut-être y a-t-il des chrétiens qui ont encore peur de Dieu. Ils savent qu’ils sont enfants de Dieu, veulent faire la volonté de Dieu, mais ils pensent que leur Père est là pour leur couper la tête s’ils font des erreurs. Dieu n’est pas comme cela. La vie chrétienne EST une vie heureuse.
Il va sans dire que nous faisons des fautes, mais Dieu n’est jamais fâché pour nos fautes, car notre coeur l’aime. Nous sommes encore de petits enfants et notre connaissance est bien imparfaite, et notre Père Céleste nous aime. Il use avec nous, de beaucoup de patience. Marchons donc dans le chemin avec joie, parce que Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité et de crainte.
Je veux parler, en accord avec cette question, de la guérison divine. Parfois, nous avons peur des maladies, et dans cette peur il y a du tourment « J’ai une douleur ici ou là; je crois que je serai bientôt mort ». La peur ne vient point de Dieu, la peur vient de Satan.

J’ai appris cette leçon moi-même, à cause de mon père. Il avait toujours peur d’une certaine maladie, et s’il s’imaginait que dans le tramway où il se trouvait, quelqu’un avait cette maladie, il voulait descendre pour en prendre un autre. A vingt neuf ans, il eut justement cette maladie et à trente et un, il est mort. J’étais encore un petit garçon. Les autres parlaient de moi et disaient : « le pauvre petit ! il passera par le même chemin que son père !  »
Et je passai par cette peur. Mais Dieu m’en a délivré!
C’est peut-être le cas de quelqu’un parmi vous ; il y a dans votre coeur la crainte d’une certaine maladie. Je veux vous dire que Jésus peut vous en délivrer. Jésus ne nous a point donné un esprit de crainte. Il faut que cette crainte disparaisse. Dieu peut délivrer de la crainte et de la peur.
J’ai une autre pensée à vous présenter. C’est sur le baptême du Saint-Esprit. Certains ont une crainte quand ils se mettent à rechercher ce baptême. « Peut-être recevrai-je quelque chose de mauvais, un esprit mauvais… », Dieu ne peut les bénir. Et tout le temps qu’ils prient, ils sont entrain de regarder autour pour voir s’il n’y a rien de mauvais, et au bout d’un certain temps ils se demande pourquoi Dieu ne peut les bénir.

C’est la peur qui les en empêche. Il faut une confiance parfaite. Si nous demandons à notre Père Céleste du pain, c’est du pain qu’il nous donnera. Si nous prions au nom de Jésus, c’est celui-ci même qui sera notre protecteur.
Je crois que nous sommes ici avec des coeurs purs, nous voulons le réveil, voir des âmes sauvées et Christ glorifié; nous voulons être remplis du Saint-Esprit et je suis parfaitement sûr que rien de mauvais n’arrivera, nous n’aurons aucune crainte : Dieu nous en aura délivrés.

Maintenant, je veux voir avec vous les trois choses que Dieu nous donne.

1) Il nous donne la puissance et la force

Je sens cette puissance parmi nous ce matin. Non, pas une puissance terrestre, mais céleste, non une puissance humaine, mais divine. C’est la dynamite du ciel, et le Seigneur peut nous donner parfois des explosions de gloire. C’est une chose merveilleuse de recevoir le baptême du Saint-Esprit et je ne doute pas que plusieurs parmi vous l’ont reçu. C’est la dynamite céleste, et quand Satan voit cela, il tremble. Mais il faut une étincelle
pour mettre le feu à cette dynamite. Alors, il y aura des âmes sauvées. Ne continuons pas à demander, Dieu veut que nous réalisions. Dieu veut que nous agissions.

2) Dieu nous a donné de la charité
Je suis content pour cela. Si vous avez de la dynamite il faut vous en servir de la bonne manière; autrement, vous feriez plus de mal que de bien. Dieu ne nous a pas donné seulement la puissance, il nous a donné aussi de l’amour.
L’autre jour un frère m’a conduit dans son auto, et dans cette auto, il y avait de la puissance, elle pouvait monter les collines. Elle avait de la puissance…! Mais notre frère tenait le volant sans cela la voiture n’aurait pas suivi la route. Dieu nous a donné de la puissance, mais aussi de l’amour, de la charité pour nous tenir sur le droit chemin. Je suis heureux de cela.
La charité est un fruit de l’Esprit. La charité pense toujours aux autres avant soi.
Il nous faut rester sous les rayons du soleil de Justice afin que ce fruit puisse croître.

3) Dieu nous a donné un esprit de sagesse
Béni soit Dieu. Beaucoup disent: « c’est juste ce qui nous manque ». Nous bénissons Dieu de ce qu’il nous a donné un esprit de prudence. Et je suis persuadé que cet esprit de prudence, c’est vraiment la volonté de Dieu au dedans de nous.
Le monde dit que nous sommes fous. Je crois que c’est le monde aujourd’hui qui est fou. Plus je vois le monde, plus je constate qu’il est fou. Je trouve que la terre va de plus en plus vers la folie… Mais Dieu nous a aimé en Christ, il nous a ouvert les yeux et nous voyons, non seulement la terre, mais aussi le ciel. Nous ne voyons pas seulement les banques terrestres mais aussi les trésors du ciel. Dieu veut que nous possédions toujours cet esprit de prudence. Restons au milieu de la route. Je vous dis: rester au milieu du chemin.
« Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse », et il en reste encore à recevoir.

Donald Gee

L’argent dans la bible

Il y a pas longtemps je regardais un film sur la vie de Charlie Chaplin. En quelques années sa carrière a décollé et il est devenu millionnaire et a possédé rapidement ses propres studios. Le riche anglais qui lui avait donné sa chance au théatre est mort ruiné après le crack de 1929. Vous pouvez être un héros un jour et un zéro le lendemain, millionnaire aujourd’hui et ruiné demain. Peu importe ce que vous gagnez ou ce que vous possédez, les finances sont soumises a fluctuation. Et si vous mettez votre confiance en l’argent plutôt qu’en Dieu vous faites le mauvais choix. S’inquiéter c’est manquer de confiance en Dieu, somme toute c’est ne pas avoir la foi. Vous me direz, c’est facile de causer comme cela. Combien de cheveux blancs je me suis fait en pensant à ma situation financière, combien de nuits à mal dormir. Mais finalement que y ai-je gagné à me charger ainsi? Dieu connait nos besoins, il connait notre vie et il connait notre budget même si nous nous le connaissons pas nous-même.

La parole nous dit dans Matthieu 6.31-34

Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.

A chaque jour suffit sa peine, à quoi bon nous inquiéter et manquer de confiance en notre Père céleste, c’est lui qui nous tient dans sa main. Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?

Ces paroles peuvent sembler folles. L’évangile bouleverse l’ordre des choses, il nous secoue. Mais Dieu a choisit ce que le monde considère comme une folie pour confondre les hommes intelligents, pour renverser nos raisonnements humains. Ce qui nous paraît être une folie est la sagesse de Dieu. Qui peut dire à une mère de famille de ne pas s’inquiéter du repas du soir, de ne pas se tracasser pour habiller ses enfants? Pourtant l’évangile nous demande de faire confiance à Dieu.

Paul, fidèle en Jésus-Christ a lui aussi connu des temps d’abondance et d’autres temps plus difficiles mais il n’a cessé de faire confiance en son Seigneur pour sa nourriture, pour ses besoins. Il avait confiance dans la main de son Dieu et en sa bonté. Notre Dieu est riche en bonté et en miséricorde. Paul nous le partage dans sa lettre au Philippiens en disant: Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ.
Dieu pourvoira à tous nos besoins. Est-ce que nous en sommes sûrs ce matin, en êtes-vous certain? Amen!
Paul a appris à avoir confiance en Dieu et non dans les circonstances. Nous devons plus voir les circonstances mais Jésus-Christ, notre regard doit portez plus loin. Nous devons avoir cette capacité à remettre nos soucis à Jésus-Christ. Il est dit que Paul savait vivre dans l’humiliation, et vivre dans l’abondance. Et qu’en tout et partout il a appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette.
Pourquoi donc avons-nous peur? Pourquoi cette peur de manquer? Je crois que nous trouvons une partie de la réponse dans l’évangile de Luc. En effet Jésus nous donne une piste, il dit:  Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. (Luc 16.13)

Certaines traductions nous disent vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent. Le chrétien doit-il être pauvre? L’argent est-il mauvais? Certains le prétendent. Mais je ne crois pas que c’est le sens de cette phrase. Nous ne sommes pas appelés à être des chrétiens pauvres et démunis, vivant dans la misère. L’esprit de pauvreté est un esprit mauvais, nous ne sommes pas non plus appelés à prêcher un évangile de prospérité. Un chrétien qui n’est pas riche n’est pas forcément abandonné de Dieu. Jésus nous parle de Dieu et de Mamon. Qui est Mamon? Mamon est un esprit, un esprit mauvais qui s’oppose à Dieu. Mamon est un Dieu qui était vénéré comme un Dieu des finances. Dans nombre de cultures ou de religions on trouve des dieux ou des divinités vouées aux finances. En Inde, c’est Devali qui est le dieu des finances par exemple. Chez les bouddhistes en Asie, il est fréquent d’amener des offrandes pour les esprits, de brûler des billets de banque avec de l’encens. Mamon est donc un faux dieu, une idole comme beaucoup d’autres. Nous sommes appelés à briser ces idoles qui gouvernent nos vies. L’esprit de Mamon fait de nous des esclaves, il nous fait croire que l’argent a un pouvoir sur nous, Mamon nous incite a donner une valeur disproportionnée à l’argent. Et il est dit dans 1 Timothée 6.10: Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.
Voilà pourquoi nous ne pouvons pas le servir lui et servir Jésus. Nous sommes placés devant un choix, le choix de Dieu est de son système où le choix de Mamon est le système de ce monde.

Mamon fait de nous des esclaves de l’argent alors que Dieu veut nous libérer de l’emprise de l’argent dans nos vies. Amen! Dieu veut nous rendre libre, il veut nous enseigner la vérité et veut nous libérer de l’esprit de Mamon. L’argent ne doit pas être notre maître mais être notre serviteur. L’argent ne doit pas être le but mais le moyen par lequel nous pouvons réaliser des choses pour Dieu. L’argent est un instrument pour les chrétiens pour bénir d’autres personnes, pour évangéliser, pour aider les pauvres. Il est là pour servir Dieu et non pas pour servir nos propres ambitions. Matthieu 6.33 nous dit: Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.

Nous ne devons pas rechercher l’argent qui n’est qu’un moyen, nous devons rechercher la source de toute chose et le reste nous sera donné en plus. Amen! Nous ne sommes que de simples gérants de la richesse de Dieu. Il est dit dans l’ancien testament que toute chose appartient à l’Eternel. Ta voiture ne t’appartient pas, ta maison ne t’appartient pas, rien n’est à toi, tout t’est donné pour un temps. Le Seigneur donne et reprend comme il veut. Il nous est demandé d’être un bon gérant, d’être fidèle dans les petites choses comme dans les grandes. Nous reviendrons sur la notion de gérance en comparant le système de Dieu et celui du monde.

L’instauration de la dîme

A qui appartient la dîme? Nous avons la réponse dans le livre du Lévitique.
Lévitique 27:30 S21
»Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l’Eternel; c’est une chose consacrée à l’Eternel.

La dîme appartient donc à l’Eternel. Elle ne nous appartient pas. Tout appartient à Dieu, notre créateur. Dans le livre de l’Exode 19.5 le Seigneur nous dit: «Toute la terre est à moi». 

Et plus loin dans les Psaumes chapitre 24 on peut lire: «A l’Éternel est la terre et ce qu’elle renferme, Le monde et ceux qui l’habitent»! Non seulement les richesses de la terre appartiennent à l’Eternel mais chaque homme qui habite notre planète. Chaque être humain doit sa vie à l’Eternel. C’est lui qui nous a donné la vie, qui a insufflé la vie en nous. La parole nous dit: «car en Lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être». (Actes 17.28)

Ainsi nous ne possédons rien qui ne nous ait été donné par Dieu, même notre existence nous la devons à la grâce et à la volonté de Dieu notre Père.

Nous ne possédons donc rien. Nous ne sommes que des administrateurs des biens du Seigneur. En donnant la dîme, nous ne donnons pas notre argent, mais nous gérons son argent et lui rendons une chose sainte et qui lui est consacrée. La dime est sainte, c’est a dire consacrée, mise à part pour le Seigneur. Comme vous êtes saint et consacré la dime est aussi dans ce cas.

Dieu, par la dîme, n’a donc en réalité fait que de redemander aux hommes de Lui rendre les bienfaits qu’il leur a accordé. D’après la loi de Dieu donnée à Moïse. Les israélites devaient donner un dixième de leur bétail, du produit de leur terre, ainsi qu’un dixième de leur revenu en signe de remerciement à Dieu qui les bénissait.

Pourquoi était utilisé cette dîme?

Cette dîme était utilisée pour couvrir les frais du culte et pour assurer un soutien financier aux sacrificateurs. En gros, aujourd’hui on peut dire que cette dîme serait censée couvrir les charges de l’église, ainsi que le salaire du ou des pasteurs.

Mais il était demandé bien plus que cela aux fidèles. Les fidèles devaient payer 10% supplémentaires, savez-vous pourquoi? Pour faire la fête. Oui, le Seigneur nous demandais de mettre 10% supplémentaires de notre salaire pour faire la fête. Imaginez si vous gagnez 60’000 francs par année, vous deviez mettre 6’000 francs par année pour faire la fête. Quelle fête mes frères. On reconnaît bien notre Seigneur, un Dieu de Joie, un dieu qui aime ses enfants et qui connaît leurs besoins. Dieu sait que parfois nous devons nous amuser et faire la fête. Quelle joie de lire cela.

En plus de cela, tout les 3 ans, il était demandé aux fidèles de verser une dîme supplémentaire pour les pauvres, pour les mendiants, pour les gens en difficulté.

Dieu est un Dieu d’ordre, il est un Dieu qui pense à la prospérité de sa maison, il est un Dieu qui pense à nos besoins personnels, et il pense aux besoins des nécessiteux de notre monde. Amen!

Donner et recevoir: La loi de Dieu

Dieu par la dîme veut tester son amour pour Lui et pour les autres. Par nos dons et nos offrandes, il veut nous libérer de l’Esprit de Mamon, il veut mettre l’argent au service de l’homme et non pas l’homme au service de l’argent. L’argent est un bon serviteur, mais il est un mauvais maître. En instituant la dîme, en la gravant dans la loi qu’il a donné à Moïse et en la mettant dans notre coeur Dieu a un plan pour notre vie et la vie de nos frères et soeurs.

Pardonnez-moi de vous dire cela, mais Dieu se fout de notre argent. Ce qu’il veut c’est que nous lui donnions notre coeur. Dieu veut pas vous prendre votre argent par la dîme, par les offrandes mais il veut vous libérer de l’égoïsme, de l’avarice, de la peur du lendemain, il veut que vous soyez réellement libre. Il veut vous rendre riche.

L’apôtre Paul dans sa 2ème lettre aux Corinthiens nous dit 9.8: Dieu peut vous combler de toutes ses grâces afin que vous possédiez toujours à tout point de vue de quoi satisfaire à tous vos besoins et que vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne.

Dieu peut nous combler et il veut le faire. Dieu ne veut pas des enfants pauvres, mais des enfants riches. Je ne suis pas ici pour faire l’apologie d’un évangile de prospérité, mais l’esprit de pauvreté doit être chassé de chacune de nos vies. Satan veut faire de nous des esclaves de l’argent et nous faire croire que nous avons besoin de lui. Mais c’est de Dieu que nous avons besoin, et c’est en Dieu que nous devons mettre notre confiance et ce Dieu d’amour qui nourrit les oiseaux du ciel et qui les habille prendra aussi soin de nous. Mettez Dieu en premier, et le reste vous sera donné en plus. Dans Malachie 3.10 on peut lire: Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. (Malachie 3.10) Aléluia !

Dieu pourvoit, Dieu veut nous bénir. Mais Dieu veut aussi que la surabondance que nous avons serve pour toute bonne oeuvre. Quelle serve pour aider notre communauté, nos frères et soeurs dans le besoins, pour l’évangélisation, pour financer des projets sociaux, pour nos jeunes, pour nos ainés et que sais-je encore. Les besoins sont nombreux.

Dans Agée on peut lire qu’un grand nombre de juifs connaissaient des problèmes financiers. Il semble qu’ils étaient plus préoccupés par leur propre maison que par l’état du temple de Dieu. Cela semble être à l’origine de leurs problèmes. Dans Aggée 1.3-6 on peut lire: ‘Est-ce le moment pour vous d’habiter vos maisons lambrissées, quand ce temple est détruit?’ Voici ce que dit maintenant l’Eternel, le maître de l’univers: Réfléchissez attentivement à votre conduite! Vous semez beaucoup et vous récoltez peu; vous mangez et vous n’êtes pas rassasiés; vous buvez et vous n’êtes pas désaltérés; vous êtes habillés et vous n’avez pas chaud; le salaire de celui qui travaille tombe dans un sac percé.

Nous ne devons jamais oublier que ce que nous possédons vient de Dieu et que de ne pas lui rendre au minimum sa part c’est un peu comme si nous le volions. Nous devons rendre à Dieu ce qui lui appartient de droit et ce qu’il nous demande. Nos biens ne nous appartiennent pas vraiment ils nous ont été confiés par l’Eternel pour que nous en faisions un bon usage. Avons-nous des droits sur ce que nous possédons pas? Un gérant est-il le propriétaire des affaires qu’il gère? Bien sur que non. Si votre patron vous demande de gérer ces biens et que vous vous servez dans la caisse vous êtes un voleur. Et la parole est claire, la loi de Dieu dit: Tu ne voleras point!

Le système de Dieu et celui du monde

Pour Jésus, notre rapport avec l’argent n’est pas une question morale mais avant tout une question d’ordre spirituel. La question est finalement sur quel Dieu fondez-vous votre vie? L’argent peut être l’expression de notre ouverture, de notre générosité, de notre capacité à nous ouvrir aux autres, de notre capacité à donner ou alors il est le signe de notre emprisonnement, de notre servitude, de notre esclavage à Mamon. Il nous enferme loin des autres ou loin de Dieu.

L’argent est un moyen de se procurer des bienfaits. Il peut faire tant de bien, mais il peut aussi faire tant de mal. La parole dit que l’argent est la racine de tous les maux. L’argent est devenu le Dieu le plus populaire de notre époque. Dans notre société l’homme sans argent n’est qu’un pauvre. La société le bannit, le rejette, il n’est rien.

L’argent a un pouvoir certain sur l’homme, dans ce sens il n’est pas neutre. On peut se laisser séduire par lui. Il fausse notre jugement, nous détourne de notre route. Il nous détourne de Dieu si nous n’y prenons pas garde.

Saint-Basile disait plus un homme boit, plus il a envie de boire. De même plus un nouveau riche amasse de biens, plus il a envie d’en amasser. Sa maladie augmente avec ses trésors.

Chacun peut être esclave de l’argent. Il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’argent pour être esclave de l’argent comme il n’est pas nécessaire d’être riche pour en donner. Le chrétien doit savoir mettre sa raison de vivre ailleurs que dans l’argent, dans la réussite, dans la domination.

Jésus nous appelle a être libre, à retrouver notre liberté vis-à-vis de l’argent. Car il est écrit: Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. (Jean 8.32) Et cette vérité c’est Jésus-Christ, présent ici ce matin pour faire son oeuvre.

Jésus veut nous affranchir de l’amour de l’argent, de l’avarice, de l’envie de bruler notre argent dans des choses vaines. Il veut nous affranchir des dettes, de l’esprit de pauvreté qui est sur nous. Il veut nous apprendre à donner et recevoir et non à vendre et acheter. Nous devons régler maintenant le problème de l’argent dans nos vies. Amen!

Le don, un instrument de libération

L’argent peut être un instrument de bénédiction, il peut corriger les déséquilibres. L’argent en Jésus-Christ peut devenir un puissant créateur plutôt qu’un destructeur.

Il est dit dans 2 Corinthiens 9.7: Que chacun donne comme il l’a décidé dans son cœur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie.

Saint Gregoire de Naziance disait: «Le don fait avec chagrin et par contrainte n’a ni grâce, ni éclat. C’est avec un coeur en fête, non en se lamentant, qu’il faut faire le bien.» Amen

Voulez-vous faire le bien aujourd’hui? Voulez-vous vous enrichir aujourd’hui?

La parole nous enseigne que: Tel, qui donne libéralement, devient plus riche ; Et tel, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir. L’âme bienfaisante sera rassasiée, Et celui qui arrose sera lui-même arrosé. (Proverbes 11.24-25) Amen!

Quel passage merveilleux. Voulez-vous vous enrichir? Grandir spirituellement? L’offrande, le don est nécessaire à notre spiritualité. C’est un acte de reconnaissance envers Dieu, celui qui nous nourrit et qui pourvoit à nos besoins. Grâce à votre dons, vous arrosez d’autres personnes, vous arrosez le champ de Dieu.

Dans Matthieu 6-19.20 on peut lire: Ne vous amassez pas des richesses sur la terre où elles sont à la merci de la rouille, des mites qui rongent, ou des cambrioleurs qui percent les murs pour voler. Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel, où il n’y a ni rouille, ni mites qui rongent, ni cambrioleurs qui percent les murs pour voler.

En donnant, vous vous amassez des trésors dans le ciel, vous remplissez votre compte en banque divin. Amen.
Dieu nous a donné la chance de vivre dans un pays ou regorge le lait et le miel, il a placé une bénédiction sur notre pays, cette bénédiction n’est pas seulement pour nous. Nous sommes appelés à la partager.

Les premiers chrétiens vendaient et partageaient leurs biens entre eux. Nous sommes appelés à partager, à donner. Jésus nous désire libre, c’est pourquoi dans le nouveau testament, il n’y a pas de minimum à donner, ni de maximum.

Dieu aime que nous donnions avec Joie, il aime que nous usions de notre discernement dans l’utilisation de l’argent. Il ne nous donne pas une recette toute faite. Il nous donne des pistes, des indications. C’est à chacun de décider, en se rappelant tout ce que Dieu a fait pour vous. Dieu n’a-t-il pas été généreux avec vous? Peut-être même qu’il vous a béni au-delà de toutes vos espérances.

La bible dit … Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. (Actes 20.35) André Gide le disait comme cela: Quand nous aurons compris que le secret du bonheur n’est pas dans la possession mais dans le don, en faisant des bien-heureux autour de nous, nous serons plus heureux nous-mêmes. Celui qui arrose sera arrosé, telle est la grande leçon de l’évangile et de l’argent.
Tout vient de notre Dieu, et c’est de sa main que nous avons reçu ce que nous pouvons offrir . (1 Chroniques 29.14)

Concluion

Ainsi nos dons doivent être proportionnels à nos revenus. Dans l’Ancien Testament, le minimum imposé était donc la dîme. Celui qui donnait moins désobéissait à la loi de Dieu et se rendait coupable d’un vol. Si la dîme est un étalon qui reste valable aujourd’hui, et qui représente un bon moyen de savoir ce qu’il est juste de donner, le chrétien est appelé à transcender cette loi et faire preuve de jugement dans sa façon d’honorer Dieu avec son argent.

Vous devez faire preuve de discernement et demander au Saint-Esprit de vous conduire dans la gestion de votre argent et pour savoir ce que vous devez donner pour le Royaume de Dieu. Jésus n’est pas venu abolir la loi, mais il est venu l’accomplir. Amen!

 

Dieu et la politique

Qu’est ce que la politique?

La politique est définie comme l’art de gouverner la cité. En grec le mot polis signifie simplement la ville, mais, derrière chaque ville il y avait dans l’antiquité un mini Etat. Les habitants de ces cités Etats étaient des citoyens (de citis, la ville en latin) et participaient aux affaires publiques. Les Athéniens pratiquaient ainsi la démocratie, expression qui désigne un gouvernement par le peuple. C’est ce modèle qui s’est imposé à toute l’Europe et dans une grande partie du monde. La démocratie n’est qu’une forme de politique. Il en existe pleins d’autres. Toute action ou participation à la vie publique d’un pays consiste à faire de la politique. Est-ce qu’un chrétien qui est «citoyen du ciel» peut faire de la politique? C’est une question qui a divisé nombre de chrétiens. Entre les partisans de la non-intervention et ceux qui prétendent gouverner au nom de la bible, il me semble que nous pouvons trouver une voie pour notre vie de chrétien.

Jésus et la politique

Le politique est partout, nous ne pouvons y échapper. Jésus y a été confronté lui-même. Il a toujours refusé le statut de chef politique créant ainsi la déception chez de nombreux juifs qui voulaient voir dans le «messie» un chef de guerre, un libérateur qui chasserait l’envahisseur romain. Mais comme il l’a affirmé devant Pilate, son royaume n’est pas de ce monde.

Jésus répondit : Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est pas d’ici. (Jean 18:36)

Mais en même temps, Jésus sait qu’il doit composer avec la politique. Il a accueilli des romains et des collaborateurs juifs. Aux pharisiens et aux hérodiens, qui veulent le piéger il prononce une parole très claire concernant l’état et l’impôt. Nous lisons dans Marc 12.14-17

Et ils vinrent lui dire : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t’inquiètes de personne ; car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, et tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? Devons-nous payer, ou ne pas payer ?
Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, afin que je le voie.
Ils en apportèrent un ; et Jésus leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ? De César, lui répondirent-ils.
Alors il leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l’étonnement.

Jésus reconnaîtrait l’importance de l’Etat dans la vie quotidienne. Par la collecte de l’impôt, l’Etat organise une redistribution des richesses. Et il institue la notion de service public. Ainsi l’Etat instaure un analogue laïque et profane de la charité chrétienne.

Citoyen du ciel et de la terre

Le fait d’être chrétien nous confère un statut nouveau, nous sommes des «citoyens du ciel» mais nous restons participants à la communauté des citoyens de notre pays et, de ce fait, nous avons des droits et des devoirs. Nous devons nous soumettre aux lois, payer l’impôt, pour les hommes nous avons l’obligation de servir et de défendre notre patrie, etc… Nous faisons de la politique par le seul fait d’exister et si nous refusons d’en faire nous y sommes soumis que nous le voulions ou pas. Le rôle de l’Etat est d’établir des lois et de les faire appliquer. Ces lois sont laïques, et en principe elles sont établies pour le bien de tous, et au nom d’une certaine justice, d’un certain ordre moral, afin de préserver paix et harmonie dans la société. Les lois civiles sont une forme de régulation des passions individuelles,  elles sont dans une certaine mesure la traduction des vertus « chrétiennes ». Malheureusement cela n’est plus vrai aujourd’hui on le voit dans de nombreux cas. Mariage homosexuel, manipulations de cellules souches, encouragement à l’avortement, légalisation de l’euthanasie active ou manipulation génétique sur la nature et les plantes. Tous ces cas sont une violation des règles de Dieu.
Même sans prendre position en tant que chrétien nous sommes classés dans une catégorie politique par les ennemis de Dieu. Dans les ex-pays communistes de nombreux chrétiens ont été persécutés, enfermés, maltraités et assassinés pour leur conviction religieuse. Le fait d’être chrétien suffisait à faire d’eux des ennemis politiques, des dissidents.
En Suisse, nous avons la chance d’avoir une démocratie directe ou chaque citoyen peut s’exprimer librement. Notre voix compte. Nous avons l’opportunité de nous prononcer sur les lois qui doivent être appliquées. Les chrétiens par leur influence peuvent avoir une part importante sur les enjeux de notre société.

Notre pays est en train de perdre ses racines chrétiennes. Il y a quelques années quand nous avons élaboré une nouvelle constitution, certaines forces progressistes voulaient modifier le début de notre constitution. Je vous cite le préambule:

Au nom de Dieu Tout-Puissant! Le peuple et les cantons suisses, conscients de leur responsabilité envers la Création, résolus à renouveler leur alliance pour renforcer la liberté, la démocratie, l’indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde, déterminés à vivre ensemble leurs diversités dans le respect de l’autre et l’équité, conscients des acquis communs et de leur devoir d’assumer leurs responsabilités envers les générations futures, sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,, arrêtent la Constitution1 que voici:

La Suisse est nourrie par les symboles chrétiens. Elle est fondée sur la parole. Le drapeau de notre pays est une croix, le signe des fondateurs de la suisse, les trois doigts levés, représentant les cantons fondateurs et la sainte-trinité, père – fils – saint esprit, signe toujours utilisé pour l’assermentation des conseillers fédéraux. La magnifique prière patriotique. Et ce qu’un frère de notre église me faisait remarquer, la devise sur la pièce de 5 francs suisses. Cette devise qui dit: Dieu pourvoit.

Oui Dieu pourvoit, mais Dieu a besoin d’ouvriers car la moisson est grande. Et peux d’ouvriers sont là pour répondre à son appel. Cet engagement pour Dieu d’après moi prend plusieurs formes:

  • L’engagement dans la société par la politique.
  • L’engagement pour chaque personne, y compris pour les autorités par la prière.
  • L’engagement pour sauver des âmes par l’évangélisation.
  • L’engagement pour le social, pour l’humanitaire, pour le développement.

L’engagement dans la société par la politique. 

Ne nous y trompons pas, ce n’est pas la politique qui va changer la société, mais c’est bien l’évangélisation et la parole de Dieu. Amen. Le changement commence par l’individu pour se répandre dans la société. On ne change pas une société à coups de lois et de décrets. Une théocratie, comme en Iran, serait tout aussi inefficace à changer la face du monde que d’autres modes de gouvernements. En tant que chrétien nous sommes appelés à travailler, non pas pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle Jn 6.27; à affectionner les choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Col 3.1-4.

Mais en tant que citoyen, on n’échappe pas à la politique et il serait illusoire de prétendre y échapper. Le chrétien fait donc, pour le meilleur et aussi pour le pire partie de la politique. Le chrétien a donc intérêt à participer à la vie politique puisque de toute façon il y est soumis. Nous ne sommes pas différents des autres, nous sommes des citoyens, C’est ce que constatait un auteur inconnu de la fin du IIe siècle dans sa «lettre à Diogène».

« Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays ni par le langage ni par les vêtements. Ils n’habitent pas de villes qui leur soient propres, ils ne se servent pas de quelque dialecte extraordinaire, leur genre de vie n’a rien de singulier. (…) Ils se répartissent dans les cirés grecques et barbares suivant le lot échu à chacun; ils se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle. (…) Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants, mais ils n’abandonnent pas leurs nouveaux nés. Ils partagent tous la même table mais non la même couche. Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur terre, mais sont citoyens du ciel. Ils obéissent aux lois établies et leur manière de vivre l’emporte en perfection sur les lois.»

Dans l’ancien testament, dans Genèse, 1.27-30 on peu lire: Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.

Depuis la création du monde Dieu confie l’autorité à l’homme et à la femme. Par cette parole, Dieu introduit la politique dans le monde. Adam et Eve sont appelés à gouverner, à gérer, à assujettir. L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. Amen, nous sommes des responsables.

La parole de Dieu dit même que nous sommes les ambassadeurs du Christ dans la société et cela nous confère une responsabilité politique que nous devons assumer. Nous devons représenter dignement notre maître et assurer nos concitoyens de vivre dans la paix. C’est une grande responsabilité. C’est une responsabilité que nous ne pouvons assumer que par notre engagement, par la politique et la prière.

Dieu peut nous utiliser politiquement pour avoir de l’influence dans la société, pour être l’instrument de ses desseins. Prenez l’exemple de Joseph, vendu par ses frères, emprisonné, qui arrive gouverneur d’Egypte et qui fini par sauver les égyptiens et les siens de la famine. Prenez Esther, qui sauvera son peuple déporté à Babylone d’une mort certaine. Dieu peut nous utiliser dans le service politique si cela est sa volonté pour notre vie.

Le protestantisme et la politique

A l’époque de la réforme le protestantisme et la politique ont été d’autant plus mêlés qu’il n’y avait pas de séparation entre la politique et la religion; le pape comme les évêques étaient des autorités politiques qu’il ne fallait pas provoquer. Luther a ainsi comparu devant les plus hautes autorités civiles et religieuses à la diète de Worms, il a reçu la protection de princes et de nobles et le choix de la religion a souvent dépendu du choix du prince de cette région suivant l’adage d’Augsbourg «tel prince, telle religion». Calvin, pour sa part, a quasiment reçu le pouvoir à Genève et a voulu régenter la vie des Genevois.
Luther ne considère pas l’Etat comme séparé de l’Eglise et indépendant par rapport à l’Eglise. Il considère que l’Etat est une traduction laïque des exigences religieuses. Il a donc une fonction tout à fait légitime, même vis-à-vis de l’Eglise.

En Amérique

Les colons anglais en Amérique avaient fui les persécutions religieuses (et politiques) en Angleterre; ils ont créé des colonies à eux en Amérique. Suivant le cas ils ont traité les indiens comme des âmes à sauver, ou comme des cananéens à chasser de leur terre promise. La déclaration d’indépendance des USA fait directement référence à Dieu et, sur le dollar il est écrit «en Dieu nous croyons». Les interventions militaires américaines ont souvent prétendu être conduites au nom d’un principe divin du «bien» s’opposant «aux forces du mal».

Les différentes confessions chrétiennes se mêlent de politique et le vote «chrétien conservateur» peut faire ou défaire des présidents. Billy Graham a été le conseiller de plusieurs présidents américains. On parle même de «lobby chrétien» soutenant Georges Bush. Au Brésil certains députés sont ouvertement évangéliques et font campagne sur la base de cette appartenance. En France, pays laïque, les évangéliques sont perçus comme  «une secte qui veut dominer le monde».

Respecter les autorités, un commandement biblique

L’évangile nous appelle à respecter les institutions politiques, car sans cette considération et se respect, rien ne peut fonctionner.

En effet, comment prendrons-nous au sérieux l’autorité de Dieu si nous avons été structuré dans la contestation de l’autorité de l’Etat ?
Comment grandirons-nous dans la foi en Dieu le Père, si les figures de l’autorité sont toutes détruites, et que trop peu d’enfants savent ce qu’est un père ?
Comment pourrons-nous annoncer une parole sur la Paix qui vient de Dieu si les uns et les autres n’ont pas goûté à la paix même imparfaite d’une société apaisée ?

Paul nous appelle à nous soumettre aux autorités qui sont en place. Rom 13.1-8 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. C’est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Rendez à tous ce qui leur est dû : l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur. Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi.

Les personnes politiques portent de grandes responsabilités sur les épaules et ont donc un tâche particulièrement difficile à accomplir. C’est sur elles à qui reviennent tous nos reproches quand cela ne va pas : chômage, écologie, crise économique, suppression de postes, accueil des étrangers…. Et la moindre décision demande du courage, c’est pour cela que plus que chacun nos autorités ont besoin de prières.

La prière pour les autorités, un engagement pour chaque chrétien

Notre société comporte plusieurs institutions et infrastructures au sein desquelles nous vivons et qui, selon leur nature ou raison d’être, nous influencent tous, et que nous pouvons à notre tour influencer. La politique en fait partie. Votre prière a une force, une puissance et elle peut avoir de l’influence sur les décisions qui sont prises au niveau politique que ce soit pour votre commune, votre canton ou votre pays.

Vous pouvez prier lors de des réunions d’église, avec votre groupe de prière ou cellule maison, en famille ou seul. Vous pouvez également faire des marches de prière en vous rendant à des endroits clés de la ville selon le domaine de prière pour la journée (aller à l’Hôtel de ville prier pour les autorités communales).

Paul l’avait bien compris, nous pouvons lire dans Timothée cette exhortation: J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, de requêtes, des actions de grâces pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. (1 TIMOTHÉE 1,1-2)

Vous ne vous occupez pas de la politique parce que vous en avez marre? Vous pensez que les dirigeants de notre pays en font à leur tête? Vous ne voulez pas rentrer dans le jeux politique? Vous avez le choix de le faire, mais Dieu désire que vous, en tant que chrétien, vous influenciez la politique par la prière et que vous priez pour vos autorités.

La responsabilité est sur vous, sur nous tous, non pas sur le monde, parce qu’en tant que Chrétiens c’est nous qui avons les moyens d’arriver aux résultats – la prière dans l’autorité de Jésus-Christ.

Vous avez une arme offensive dans les mains: La prière. C’est une arme spirituelle, une arme qui peut changer les choses.

– Vous pouvez prier pour notre président et nos conseillers fédéraux ( ), ainsi que pour les parlementaires ( ). Prier pour le conseil d’Etat et les députés de notre canton (). Prier aussi pour le syndic de notre ville, les municipaux et les conseillers communaux;

– Prier pour les gouvernements respectifs : fédéral, cantonal et communal, afin que ceux-ci puissent être inspirés par Dieu et établir des lois conformes à Sa volonté qui nous garderont du mal et de l’injustice et qui encourageront tous les citoyens à rechercher ce qui est droit;

En conclusion

Entre les deux extrêmes: l’engagement corps et âme et le refus de tout geste politique il y a un chemin que le chrétien peut suivre. Mais nous devons veiller à ce que notre engagement politique n’entache pas notre vocation première qui est de servir Dieu et de prier pour chaque homme, y compris pour nos autorités.

Comme le dit l’apôtre Paul:
Tout est permis, mais tout n’est pas utile; tout est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui. 1Co 10.23-24

Quoi qu’il en soit le chrétien vis dans le monde et ne peut y échapper. Le chrétien est le sel de la terre, et cette terre a besoin du sel.

Le chrétien a une responsabilité à prendre par l’action et par la prière. Et comme le disait Dietrich Bonhoeffer: «La prière ne remplace pas l’action, mais c’est une action que rien ne saurait remplacer.»

Ce que nous ne devons pas oublier, c’est qu’en finalité, ce n’est pas la politique qui sauve,  ce n’est pas la politique en laquelle nous devons mettre nos confiance, mais c’est dans la parole de Dieu et dans notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Amen. Car c’est le seul nom qui sauve. Pour finir ce message je vais vous partager le psaume préféré de Martin Luther, le grand réformateur allemand.

Louez l’Eternel, car il est bon! Oui, sa bonté dure éternellement!
….
Que ceux qui craignent l’Eternel le disent: «Oui, sa bonté dure éternellement!»
Du fond de la détresse j’ai fait appel à l’Eternel. L’Eternel m’a répondu, il m’a délivré.
L’Eternel est pour moi, je n’ai peur de rien: que peuvent me faire des hommes?
L’Eternel est mon secours, et je regarde mes ennemis en face.

Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel que de mettre votre confiance dans l’homme;
mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel que de mettre votre confiance dans les grands.
…..
L’Eternel est ma force et le sujet de mes louanges, c’est lui qui m’a sauvé.
……
La main droite de l’Eternel est élevée, la main droite de l’Eternel agit avec puissance!
Je ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai ce que l’Eternel a fait.
L’Eternel m’a corrigé, mais il ne m’a pas livré à la mort.
………
Je te loue, parce que tu m’as répondu, parce que tu m’as sauvé.
……..
Tu es mon Dieu et je te louerai, mon Dieu, je proclamerai ta grandeur.
Louez l’Eternel, car il est bon! Oui, sa bonté dure éternellement!
PSAUME 118 (EXTRAITS)

 

La guérison divine

Esaïe 53:4-5 Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.

Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

Biens chers frères et sœurs, ce petit texte pour vous parler de guérison,

Je n’ai pas toujours cru que Jésus pouvait encore guérir maintenant, d’ailleurs il m’a fallu vivre une expérience avec Jésus pour le croire. Jésus m’a fait une grâce immense, un cadeau merveilleux ce jour là à Oron-la-ville. Il m’a apporté le salut et la guérison en prime. Je sais  maintenant que toutes choses sont devenues nouvelles et que les choses anciennes sont passées.

Dans Osée on peut lire :

Osée 6:2  Il nous rendra la vie après deux jours. Le troisième jour, il nous relèvera, et nous vivrons devant lui.

Il m’a redonné la vie, il m’a fait naître à nouveau ce jour du mois de mai. Pour moi ce jour-là c’était le troisième jour. Le jour de la résurrection.

Un temps de rétablissement, de restauration, de renouveau et une période de grâce qui s’ouvrait pour moi.

J’ai découvert que le Dieu de la bible ne change pas, il est le même hier, aujourd’hui et demain, en lui aucune variations de lumière.

Comme le dit la parole dans 1 Thessalonic 5:24  Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera.

J’étais catéchète et je ne croyais pas à la guérison, la plupart des textes étaient obscurs pour moi. Je ne comprenais pas la pentecôte, les paroles de Jésus à Nicodème, ce jour-là des écailles me sont tombés des yeux. J’ai expérimenté la parole de Dieu, sa présence, son amour, sa grâce et la guérison.

La question de la guérison et des dons spirituels a divisé et divise toujours les chrétiens. En gros, on peut diviser le christianisme en deux grandes familles. Les cessationnistes et les continuationnistes. Je vous l’accorde cette distinction est très grossière. Sans le savoir, je faisais partie de la première famille.

En quelques mots les cessationnistes considèrent que les dons spirituels selon 1 Corinthiens 12 ont cessé avec la période apostolique. Le don des langues, le don de guérison ne sont plus disponibles aujourd’hui dans l’église. Ces signes ont selon eux marqué la seule période de la pentecôte pour faire grandir l’église. Ces dons sont limités dans le temps. Les dons ont disparus avec les apôtres. Les cessationnistes font remarquer que, par exemple, au temps de Jérémie, Esaïe, Amos ou encore Malachie et Jean-Baptiste, il n’y avait pas de miracles. L’église doit s’attendre à une fin graduelle des dons jusqu’à notre époque. Calvin a adopté une attitude cessationniste, en effet il déclare : Cette grâce apostolique de guérir les malades, n’est plus de mise aujourd’hui comme aussi les autres miracles du Seigneur qui a voulu qui soient faits pendants un temps afin de rendre la prédication de l’évangile, alors toute nouvelle, éternellement admirable.

Les continuationnistes, dont je fais partie maintenant, après avoir été touché par l’Esprit de Dieu, après avoir goûté à sa grace, (je vous partagerai mon témoignage dans quelques instants) considèrent eux que nous ne pouvons pas restreindre la parole de Dieu et les différents dons à une période limitée dans le temps. L’expérience et la parole de Dieu nous montrent que les miracles ne sont pas réservés à un moment de l’histoire. La bible est traversée par les miracles, ils sont le signe visible du royaume de Dieu qui est déjà là.

Séquence témoignage : 

Je vais vous raconter une histoire, il y a 10 ans, moi aussi, j’étais pas bien, j’étais en dépression, ma vie était sombre, je ne voyais aucun avenir.

Ce n’était pas la première fois que je déprimais, à 20 ans, j’ai voulu me suicider en prenant des somnifères accompagnés d’alcool à dose massive.

Je connaissais déjà les médicaments, j’avais déjà suivi un traitement volontaire chez plusieurs psychiatres.

Donc, en ce jour du mois de mai, j’entends qu’il y a une conférence sur la guérison à Oron-la-ville. Je décide de m’y rendre, seul, principalement par curiosité, et de voir ce qui s’y passe.

Je dois dire que j’étais plus que septique avant de me rendre là-bas, j’ai hésité longuement, mais ma déprime me gagnant à nouveau je me décide.

C’était dimanche après-midi, il faisait beau, les conférences étaient bientôt finies à mon arrivée.

Je me rend dans la sale principale. C’était le dernier message. Ensuite les intervenants on fait un tunnel de bénédiction.

Il y avait du monde, j’hésitais dans mon coeur, cependant je ressentais un profond appel, je me sentais pas très bien, j’avais des sueurs, des palpitations, les larmes me montaient aux yeux.

Je vis des personnes tomber devant la cène, je ne pouvais croire cela, ou étais-je? Pourquoi les gens tombaient? criaient? pleuraient? riaient? Je ne comprenais pas ce qui se passait.

J’avais de plus en plus peur, je voulais partir, je me disais que j’étais tombé chez des fous ou des comédiens.

Mais une voix intérieure m’appelait, je décidai de m’avancer, je passai sous le tunnel, un prédicateur m’arrêta, il m’imposa les mains et me bénit.

Je senti comme un courant me traverser de la tête aux pieds, une puissance qui me submergea, mes jambes se mirent à chanceler, les sanglots m’envahirent.

Une chose incroyable se passait en moi, je pleurai comme une enfant, ma tristesse sortait de moi, mon amertume, le poids de ma culpabilité s’envolait, petit à petit je devenais léger, la paix s’installait dans mon coeur. Je ne souffre plus de problèmes de dépression depuis ce jour, ce sentiment de tristesse, d’inutilité a été effacé en quelques minutes.

Tout comme la femme qui avait des pertes de sang depuis des années, je me suis approché de Jésus, toute gloire lui soit rendue, et Jésus m’a touché. Toute gloire lui soit rendue. Il m’a libéré de la dépression, de la drogue, et il m’a donné la femme que j’aime. Il m’a relevé alors que j’étais à terre. Il m’a tiré du pouvoir de Satan à la lumière de notre Dieu.

Pensez-vous que le temps des miracles a pris fin avec les apôtres ? Quelle est votre foi ? Qui a déjà été guéri parmis vous ?

Justin (100-165) écrit dans sa seconde apologie en 153 : Ils en ont guéris beaucoup et ils guérissent encore aujourd’hui, ils réduisent les démons à l’impuissance, les faisant sortir.

Irénée (125-200) dit dans son ouvrage « contre les hérésies » : Ceux qui sont véritablement ces disciples, recevant de Lui la grâce, font des miracles en sont nom. Certains ont des visions, des paroles prophétiques, d’autres encore guérissent des malades.

Cyprien (195-258) écrit : Ces mauvais esprits lorsque nous les adjurons par le Dieu vivant de sortir des victimes, nous obéissent immédiatement.

Augustin (354-430) écrit : Il se produit encore maintenant de nombreux miracles et le Dieu qui les accomplit par ceux qu’Il veut et comme Il veut, est le même qui a accompli les miracles que nous lisons dans l’écriture. Il dit encore qu’il y a tellement de miracles qu’il est impossible de les recenser tous.

François d’assise (1181-1126) Ses prédications étaient accompagnées d’une grande puissance. Beaucoup de guérisons se passaient suite à ses prières.

Martin Luther (1483-1546) Il est arrivé bien souvent et il arrive encore,  que des démons ont été chassés au nom du Christ, et que des malades ont été guéris par l’invocation de Son Nom et la prière.

Cette liste n’est bien sur pas complète, mais elle peut nous ouvrir les yeux sur le fait qu’il n’existe aucun temps de dispensation en ce qui concerne la guérison divine. La guérison n’est pas réservée pour des temps donnés. Elle est disponible ici, et maintenant, ce matin même.

Dieu est parfait. Dieu est Bon, Il désire voir ses enfants en bonne santé. Il déclare.

Exode 15:26  Il dit: Si tu écoutes attentivement la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Egyptiens; car je suis l’Eternel, qui te guérit.

Jérémie  29:11-13  Oui, moi, le SEIGNEUR, je connais les projets que je forme pour vous. Je le déclare: ce ne sont pas des projets de malheur mais des projets de bonheur. Je veux vous donner un avenir plein d’espérance.

Vous ferez appel à moi, vous viendrez me prier, et je vous écouterai.

Vous me chercherez, et vous me trouverez. Oui, je le déclare, moi, le SEIGNEUR: si vous me cherchez de tout votre coeur, je me laisserai trouver par vous.

La guérison fait partie de notre héritage de chrétien. Mais nous devons rentrer dans notre héritage pour le saisir pleinement. Toucherez-vous votre héritage si on le vous dit pas ? Si vous ne croyez pas que vous y avez droit ?

Pour entrer dans notre héritage, nous devons

1. Nous informer quant au contenu de cet héritage. Quoi que nous fassions, nous ne pourrons pas recevoir quelque chose qui ne nous est pas destiné. Pouvez-vous toucher un héritage qui ne vous est pas destiné ? Non, bien sûr. 

2. Remplir les conditions qui sont rattachées aux promesses. Presque toutes les promesses bibliques sont conditionnelles (contrairement à l’amour de Dieu qui est toujours inconditionnel).  Souvent elles s’appliquent uniquement à ceux qui ont mis leur foi en Jésus-Christ. 

3. Croire que nous avons reçu les choses promises. Plusieurs passages bibliques soulignent le fait que le « croire » doit venir avant le « voir », que la foi précède l’accomplissement (p.ex. 1 Jn 5.14-15). Cette foi peut s’exprimer par le fait que nous remercions Dieu de nous avoir donné quelque chose que nous ne voyons pas encore.

4. Persévérer dans la prière jusqu’à l’accomplissement. L’accomplissement des promesses de Dieu est souvent précédé d’un temps d’attente plus ou moins long. La vie d’Abraham illustre de manière particulière cette dimension de la marche par la foi. Il s’agit alors de ne pas se décourager, mais de persévérer dans une attente confiante. (Hébr 6.12)

Quoi qu’il en soit Dieu veut des enfants en bonne santé, il est un père. Quel père aime voir ses enfants malades ou souffrants ?  Mais il ne veut pas seulement nous guérir, il veut aussi nous utiliser dans ce domaine particulier. Il nous exhorte à soigner les malades, à chasser les démons, à proclamer la bonne nouvelle, la libération aux captifs et à annoncer un temps de grâce pour celui qui croit en Lui.

Guérir les malades n’est pas une question de dons, ni d’appel spécial, c’est un commandement de Dieu pour nos vies!

Nous sommes appelés à évangéliser et à prier pour les malades, c’est notre mission, c’est un commandement de base.

Matthieu 10:1  Ayant fait venir ses douze disciples, Jésus leur donna autorité sur les esprits impurs, pour qu’ils les chassent et qu’ils guérissent toute maladie et toute infirmité.

Matthieu 10:8  Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.

Luc 9:1  Ayant réuni les Douze, il leur donna puissance et autorité sur tous les démons et il leur donna de guérir les maladies.

Luc 10:9  Guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur: Le Règne de Dieu est arrivé jusqu’à vous.

Nous le voyons, la parole de Dieu est claire et nette, tranchante comme une épée. Elle est le fondement de notre foi et une arme contre la maladie.

Notre Seigneur nous enseigne de suivre et de garder ses commandements et il nous exaucera :

1 Jean 3:22  et quoi que nous demandions, nous l’obtenons de lui, parce que nous gardons ses commandements et faisons ce qui lui agrée.

Garder ses commandements c’est la preuve que nous l’aimons, que nous le connaissons et que nous voulons faire ce que le maître nous demande. Garder ses commandements, c’est guérir les malades, c’est s’investir dans l’évangélisation, c’est prêcher le plan du salut. Dieu a besoin d’ouvriers pour faire passer cette bonne nouvelle. Cette nouvelle qui permet à tout homme d’avoir la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

Dans l’évangile de Jean on peut lire :

Jean 3:16  Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.

Jean 3:18  Qui croit en lui n’est pas jugé; qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Celui qui croit est le co-héritier des promesses en Jésus-Christ. Notre Seigneur a tout accompli sur la croix. Il a versé son sang précieux pour nous sauver. La guérison fait partie intégrante du salut. Si vous croyez que le Dieu vivant est le Dieu qui sauve, vous savez aussi qu’Il est celui qui vous guérit. Les enfants de Dieu ont une responsabilité face au monde, celui de proclamer que le royaume est ici et maintenant. Que le Roi a un nom et que ce nom c’est Jésus-Christ, le seul nom qui sauve. Et voici les signes qui accompagneront ceux qui croient.

Marc 16:16-18  Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons, ils parleront des langues nouvelles,

ils prendront dans leurs mains des serpents, et s’ils boivent quelque poison mortel, cela ne leur fera aucun mal; ils imposeront les mains à des malades, et ceux-ci seront guéris.

Dieu notre Père a fait du peuple chrétien, une nation sainte, un peuple de prêtre à son service. Le jour de la pentecôte, il nous a fait un grand cadeau pour nous aider dans le service qu’Il nous demande. Il a fait à chaque chrétien le don du Saint-Esprit. Cet esprit réservé jusqu’à lors à quelques prophètes. Nous pouvons compter sur cette puissance. Nous savons que nous avons une puissance supplémentaire car, Il intercède pour nous, que Jésus est vivant, assis à la droite de Dieu le père, et qu’Il nous a accordé une aide : Le consolateur, l’esprit de vie qui habite en nous.

Romains 8:11  Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus Christ d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous.

Rappelez-vous de Ses paroles, raisonnent-elles dans votre cœur ? Que celui qui a des oreilles entende.

Joël 2:28 Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair. Vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, vos jeunes gens auront des visions.

Actes 2:17  Alors, dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles seront prophètes, vos jeunes gens auront des visions, vos vieillards auront des songes;

Prier pour les malades, ce n’est pas rechercher la gloire pour nous-même, mais pour celui qui nous a appelé à son service. La plus part des églises traditionnelles ne prêchent plus le plan du salut et la guérison. L’évangile qu’elles prêchent à vider les églises. C’est un évangile vide de sens qui ne répond pas aux besoins de la population.  Nous devons apporter une réponse concrète aux personnes qui nous entourent, à leurs difficultés et à leurs souffrances. Nous devons leur prêcher l’évangile de Jésus-Christ, le plein évangile. Pourquoi ne pas le faire ? Pourquoi laisser les sectes prospérer parmi nous et nos enfants ?

C’est la parole qui nous libère. Comment ceux qui ne connaissent pas Christ peuvent-ils être libre si ils ne l’entendent pas ? Ou si ils entendent un évangile déformé ?

Dans Jean 8:32  on peut lire : vous connaîtrez la vérité et la vérité fera de vous des hommes libres. 

Amen. La vérité libère, et la vérité a un nom. Ce nom c’est Jésus-Christ.

Nous devons leur proclamer la bonne nouvelle du royaume, les guider vers le chemin de celui qui est le pain de vie. Les enseigner sur les fondements de notre foi. Car il est écrit :

Osée 4:6  Mon peuple meurt, parce qu’il ne me connaît pas. Vous, vous n’avez pas voulu me connaître. C’est pourquoi je ne veux plus de vous, vous ne serez plus mes prêtres. Vous avez oublié l’enseignement de votre Dieu, alors, à mon tour, j’oublierai vos enfants.

Ephésiens 4:18  Leur intelligence est dans la nuit, et ils ne participent pas à la vie de Dieu. En effet, ils sont ignorants parce que leur coeur est fermé.

Ils meurent car ils ne connaissent pas Dieu et ses enseignements. La non- connaissance de Dieu ouvre la voie aux maladies et au péché.

Le respect de ses commandements donne la santé et le bien-être.

Proverbes 4:21-22  Mon fils, sois attentif à mes paroles, Prête l’oreille à mes discours.

Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux; Garde-les dans le fond de ton coeur;

Car c’est la vie pour ceux qui les trouvent, C’est la santé pour tout leur corps.

Psaumes 91:10-13  aucun mal ne peut te toucher, aucun malheur ne peut approcher de ta maison.

Le SEIGNEUR donnera l’ordre à ses anges de te protéger partout où tu iras.

Ils te porteront dans leurs bras, pour que tes pieds ne heurtent pas les pierres.

Tu marcheras sans danger sur le lion et la vipère, tu écraseras le tigre et les serpents.

Certains vous diront : Pourquoi n’y a-t-il pas autant de miracles aujourd’hui ? Y en a-t-il plus dans les pays en développement ? en Occident ?

Dieu est souverain. C’est Lui qui décide, on ne force pas la main de notre Seigneur. Il est dit : Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu.

Il n’y a pas de règles dans la guérison, Dieu n’est pas un automate qui répond à nos désirs, mais ce qu’on peut dire c’est que Dieu guérit encore aujourd’hui. Dieu fait des miracles. Et le plus grand des miracles, c’est les conversions, les nouvelles naissances. En nous faisant mourir à notre chair et renaitre par l’Esprit Dieu accomplit le plus grand des miracles en chacun de nous. De plus, Dieu ne se révèle pas que dans l’extraordinaire, il se présente aussi dans l’ordinaire. La connaissance, les médecins ne sont ils pas aussi un miracle voulu par Dieu. Le médecin Ambroise Paré exprimait cette vérité en disant : Je me contente de soigner les malades, c’est Dieu qui les guérit.

Les miracles sont le signe que le royaume de Dieu est déjà au milieu de nous.

En définitive, c’est Dieu qui agit où et quand il veut. Jésus s’est montré agacé quand on lui demandait de produire des miracles.

Qui d’entres-vous n’a jamais expérimenté la grâce et les bontés du Seigneur dans sa vie ?

Au risque de me répéter, j aimerai vous dire que Dieu veut guérir. Il n’est pas l’auteur du mal et de la souffrance. Il a envoyé son Fils unique afin de nous racheter de la malédiction de la loi, donc de la maladie et de la mort.

Jésus est toujours le même, gloire à Lui, Il guérit encore maintenant, il ne change pas. La terre passera mais sa parole subsistera pour toujours.

Dans le monde entier des personnes sont guéries et se convertissent. De nombreux signes accompagnent la proclamation de la parole. Les boiteux remarchent, des aveugles voient, des personnes sont guéries de maladies incurables, toutes sortes de maux disparaissent car le Seigneur a payé par son sang sacré pour nous sur le bois de la croix. Alléluia. Dieu est bon !

Dieu est tout-puissant et il agit encore aujourd’hui. Il veut agir ce matin parmi nous. Il veut sauver ton âme, blessée, meurtrie. Il est là pour toi maintenant, il veut prendre si soin de toi. Le même Jésus veut prendre soin de toi, de ton âme, de ton corps.

Si tu ne connais pas ce bon Jésus, ce bon berger, si tu ne l’as pas accepté dans ton cœur tu peux t’avancer maintenant et l’accepter dans ton cœur comme Seigneur et Sauveur. Tu peux connaître le plus beau des miracles, la nouvelle naissance en Jésus. Viens approche maintenant …

« Seigneur Jésus, je sais que je suis un pécheur. Je sais que je suis faible et que je n’ai pas la force d’être la personne que tu veux que je sois et celle que je désire être. S’il te plaît, pardonne mes péchés et purifie mon cœur. Viens et prends le contrôle de ma vie. Tu es mon Sauveur. Tu es mon Seigneur. Je te soumets ma vie. Merci pour ton amour, pour ton pardon, pour ta miséricorde. Je me réjouis de te te servir dans tous ce que je fais. Amen »

Si quelqu’un a besoin de la prière qu’il s’avance et nous prierons pour lui. Qu’il fasse un pas dans la direction de Jésus, un pas de foi. Qu’il vienne gouter à la source intarissable, à la source de la vie car comme il est dit un fleuve d’eau vive coule du trône de Dieu et de l’agneau. Et la guérison est dans cette source.

Hébreux 7:25  C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.

Que Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ vous accordent la paix et l’amour, le discernement et la foi. Que Dieu vous donne sa grâce à vous ses biens- aimés !